FEUILLE du PIC (Programme International du Coeur ou du Citoyen)

TRAITE de POLIQUE ALONSO - Coronavirus COVID-19, Drawdown, Démocratie, Écologie, Environnement et Climat, Crise financière, Décroissance, Inégalités Nord-Sud, Consumérisme, Productivisme, Pacifisme, Djihad, Spiritualité, Non-violence, Charte du consommateur responsable, Végétarisme, Commerce équitable, Ville en transition, Gandhi, Non-violence, Résistance civile.

12 novembre 2018

L'UNION EUROPÉENNE EST UNE DANGEREUSE ESCROQUERIE

  
Lien de l'enregistrement sur YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=WiCAwPmTbU8

    Ce communiqué explique pourquoi les pays de l'Union européenne sont soumis à une dictature des lobbies, qui font fi de l'écologie et des climats, et qui par leurs actions souterraines, programment la surconsommation dans les pays du Nord, et la fin de l'humanité annoncée (voir La fin de l'humanité commence en 2030 !). Mon but ici, est d'expliquer les zones d'ombre de la politique européenne, pour aider les peuples européens à reconquérir leur souveraineté par les urnes ou la résistance civile.

    Je rappelle qu'un lobby est un groupe de personnes qui exerce une pression avec tous les moyens possibles pour défendre des intérêts privés. Les actions des lobbies industriels ou financiers dans l'Union européenne consistent à infiltrer les institutions pour infléchir la politique européenne, écrire sa législation, ou faire supprimer des lois qui nuisent à leurs affaires. Leur seul but est de mieux faire vendre les marchandises des industriels et de protéger les intérêts des grands financiers. Ces conflits d'intérêts sont théoriquement interdits et condamnables par la loi, mais admis par les politiciens, qui poursuivent avec les lobbyistes leurs intérêts et non ceux de la communauté dont ils ont la charge. Une action des lobbies, qui est menée par des lobbyistes, s'appelle le lobbying. Ce communiqué est extrait du chapitre 2-23 du Manifeste pour la démocratie et l'écologie – Traité de non-violence politique et économique de Jean-Paul Alonso

    L'Europe revêt depuis la romanisation et la christianisation, un même fond culturel et politique, qui aurait dû faciliter la construction des États-Unis d'Europe avec un système politique fédéral et parlementaire respectueux de la démocratie. L'idée d'une Europe politique pour mettre un terme aux guerres entre États, a été proposée jadis par l'abbé de Saint-Pierre au XVIIIe siècle, reprise par Saint-Simon au XIXe siècle, et réactivée après la Seconde Guerre mondiale par les Français Jean Monet et Robert Schuman, l'Allemand Konrad Adenauer, l'Italien Alcido de Gasperi et le Belge Paul-Henri Spaak. Un premier pas est fait en 1950 avec l'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas, qui créent la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).

    Le renoncement des États membres à leur souveraineté militaire met en échec le projet de Communauté européenne de défense (CED) proposé en 1954. Les domaines juridique et économique, moins sujets aux résistances nationales historiques, dominent ensuite la coopération européenne. Mais l'abandon de la souveraineté juridique est catastrophique et la prospérité économique des Trente Glorieuses, entre 1946 et 1975, s'est achevée avec les premiers chocs pétroliers. La Communauté européenne n'a pas offert l'harmonisation sociale espérée aux États membres, comme les assurances : chômage, maladie, retraite, un revenu minimum, etc. Au lieu de faire de l'UE une entité unie et non-violente, les États se sont fait une guerre économique, qui leur a fait manquer le grand rendez-vous, qui aurait hissé l'UE au premier rang des régions mondiales, et fait un tremplin pour une évolution sociale de tout le continent, voire celle du Monde entier.

    La dérive politique de l'Union est due aux États membres, qui ont abandonné leur souveraineté dans plusieurs domaines à des institutions inféodées par les lobbies. En dehors des domaines aéronautique et spatial avec Airbus et Arianespace, les États de l'UE n'ont pas réussi à coopérer dans les domaines de l'informatique, de l'énergie, des transports, etc., laissant les autres régions pénétrer leur marché. Dans le secteur très stratégique d'Internet, l'UE dépend des États-Unis (1). Les banques européennes, dont la Banque centrale européenne (BCE), sont intégrées au monde de la finance internationale, et n'ont pas su protéger l'euro du krach américain de 2007, qui a pillé l'Europe et le Monde. La protection sociale, qui est restée nationale et très inégale entre les pays de l'Union, accroît les délocalisations d'entreprises ou les détachements de travailleurs entre pays. Cette situation tend à niveler la protection sociale par le bas. Depuis la fin du XXe siècle, les travailleuses et les travailleurs français ne se battent plus pour acquérir des droits et une situation sociale décente, mais pour conserver les acquis sociaux obtenus de haute lutte.

    Les compétences et les responsabilités, les règles et les procédures des institutions européennes sont définies par des traités (liste ci-dessous), qui sont décidés par les représentants de l'UE, adoptés par les Présidents ou les Premiers ministres des États membres, ratifiés par les parlements nationaux et parfois soumis aux peuples par référendum. Ces traités définissent les procédures à suivre pour prendre des décisions et les relations entre l'Union et ses États membres. Contrairement à une Constitution fédérale, qui prévoit de recevoir de nouveaux États membres, les traités doivent être modifiés pour l'entrée de nouveaux membres ou pour élargir la coopération à de nouveaux domaines. Chacune des Constitutions des États membres définit les autorités compétentes pour conduire les négociations des traités, les ratifier et en sortir. La Constitution française fait que le Chef de l'État négocie et ratifie les traités (article 52), et que ces traités requièrent une autorisation législative du Parlement avant leur ratification (article 53). Mais l'article 49-3 permet éventuellement à l'exécutif de contourner le Parlement. La France avait signé 27.000 traités et accords en 2014, et nos Présidents de la République en signent environ 250 et 400 chaque année, sans l'approbation du peuple évidemment. En 1957, la signature du Traité de Rome regroupe deux traités, le premier institue la Communauté économique européenne (CEE), et le second une Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom). Le traité de la CEE met en place des institutions et des mécanismes décisionnels. La CEE appelée encore le « marché commun », supprime les droits de douane entre États membres, instaure un tarif douanier extérieur commun, une Politique agricole commune (PAC) de type intensif, et des politiques communes : commerciale, des transports, de la recherche, etc.

    Le Président de la République Charles de Gaulle (1890-1970) rejette les idées fédéralistes du Traité de Rome. Il imagine l'Europe comme une entité destinée à créer une « solidarité de fait » entre États, sans porter atteinte à leur souveraineté nationale. Mais le général ne défend pas la souveraineté juridique de la France, car en 1964, la Cour de Justice des Communautés européennes (CJCE) affirme la primauté du droit communautaire sur les droits nationaux, sans consulter les États membres, qui ont fini par se ranger à son avis (2). Cette capitulation est à l'origine de l'abandon de notre souveraineté juridique nationale, qui est complétée par le transfert du droit d'initiative législative aux commissaires européens, qui ne sont pas élus par les peuples. De plus, les directives sont écrites majoritairement par les lobbyistes et s'imposent aux États membres sous peine de sanctions. Les populations ne cesseront plus de cultiver une défiance grandissante et justifiée à l'égard de la communauté.

    L'année du premier choc pétrolier en 1973, le Danemark, l'Irlande et le Royaume-Uni adhèrent à la CEE. Après la chute des dernières dictatures européennes en 1974 et 1975, la Grèce devient le dixième membre de la CEE en 1981. Le Portugal et l'Espagne suivent en 1986, avec le Traité de l'Acte unique européen où Marché unique, qui renforce la libre circulation des marchandises au sein des États membres. Deux traités sont signés en vue d'une union politique et d'une monnaie unique, celui de Maastricht en 1993 et celui d'Amsterdam en 1999. Le Traité de Maastricht donne naissance à l'Union européenne (UE) et prépare l'Union monétaire. Ce traité est censé renforcer la procédure de codécision politique parlementaire, qui n'a jamais existé en dehors de la France et de l'Allemagne. La libre circulation des biens, des personnes et des capitaux est actée, sans aucune harmonisation sociale, et avec de fortes disparités socio-économiques entre les pays membres. Les Accords de « Schengen » signés en 1985 entrent en vigueur en 1995. Ils permettent aux Européens de voyager sans contrôle aux frontières et de s'établir librement à l'intérieur de l'Espace Schengen. La découverte de pétrole dans les eaux territoriales norvégiennes à la fin des années 1960, fait de la Norvège un pays riche, qui comme la Suisse et l'Islande a refusé d’adhérer à l'Union européenne. Les Norvégiens ont rejeté en deux référendums, la Communauté économique européenne en 1972 et l'Union européenne en 1994. En 1995, l'Autriche, la Finlande et la Suède rejoignent l'UE.

    En 1979, le flottement du dollar motive la création du Système Monétaire Européen (SME) pour stabiliser les monnaies de la Communauté. Le mark et l'économie allemande renforcent leur domination. Après la chute du Mur de Berlin en novembre 1989, l'Allemagne reçoit un soutien de la Communauté pour réunir les deux Allemagnes. L'euro apparaît en 1999 pour les transactions financières et devient la monnaie commune en 2002. Dix nouveaux pays adhèrent à l'UE en 2004. Dix-huit États membres font partie de la zone euro en 2018 (liste ci-dessous). Suite au référendum de juin 2016, le retrait du Royaume-Uni de l'Union est prévu pour le 29 mars 2019. La raison principale du Brexit est « la crise économique » qui provoque pauvreté et repli identitaire, et l'immense pression migratoire qu'a subi le Royaume-Uni, suite aux guerres occidentales, qui ont déstabilisé le Moyen-Orient en Irak et Libye et ont favorisé l'apparition d'un nouvel État islamique.

    Le rejet par référendum du Traité constitutionnel européen (TCE) en 2005, en France le 29 mai (alors que tous les partis politiques étaient pour le « oui ») et les Pays-Bas le 2 juin, est suivi d'un déni de démocratie. En 2009, sous la présidence de Sarkozy, le même contenu réapparaît dans le Traité de Lisbonne qui est approuvé par le Parlement français, sans une nouvelle consultation du peuple. Ce traité s'avère un échec retentissant avec la « crise économique » commencée en 2008, qui a démontré la faiblesse (complice) de la politique économique européenne. En 2008, les contrôles frontaliers sont supprimés dans l'espace Schengen pour les lignes aériennes intérieures. L'Islande, la Norvège, la Suisse en 2008 et le Liechtenstein en 2011 - qui ne sont pas membres de l'UE - rejoignent l'Espace Schengen. Mais après les attentats terroristes de 2015, les pays européens ont rétabli le contrôle à leurs frontières nationales. Certains d'entre eux, comme l'Autriche, la Hongrie et la Macédoine, ont même construit des murs (3) pour bloquer les migrants des pays européens voisins.

    Les institutions de l'Union européenne établies par le Traité de Lisbonne (2007) ne font pas de l'Union un régime parlementaire, qui est le régime représentatif le plus démocratique et le plus pratiqué en Europe. Je qualifie le régime de l'Union d'hyper présidentiel, parce que les 28 commissaires qui composent la Commission sont nommés par les Gouvernements, un par État membre. Leur nomination est approuvée par les Chefs d'État respectifs, ce qui en fait leurs Sherpas. Le Président de la Commission n'est pas élu par les peuples européens ou le Parlement. Il est proposé par les Chefs d'État et de gouvernement réunis en Conseil européen, et validé à la majorité du Parlement. C'est le Président de la Commission qui décide de l'attribution des responsabilités et qui répartit les portefeuilles aux commissaires. Les lobbies ne se contentent pas d'écrire les directives européennes, c'est-à-dire 80% des législations nationales, ils sont directement présents dans les institutions européennes. Exemple : en 2014, on retrouve dans l'équipe de la Commission présidée Jean-Claude Juncker : au poste de commissaire à l'énergie et au climat, M. Miguel Arias Canete, ancien président d'une société pétrolière (Petrologis Canarias) - non ! vous ne rêvez pas - ; au poste de commissaire chargé de l'union des marchés de capitaux, M. Jonathan Hill, un lobbyiste de l'industrie ; au poste de commissaire à la recherche, M. Carlos Moedas, ancien cadre de la banque Goldman Sachs ; et au poste de commissaire chargé de la Justice, Mme Vera Jourova, ancienne conseillère politique d'un milliardaire tchèque, etc. (4)

    Chose pour le moins étrange, le principe de la séparation des pouvoirs n'est pas respecté dans l'Union. La Commission européenne, c'est-à-dire l'exécutif de l'UE, est la seule institution qui a un droit d'initiative, c'est-à-dire de faire des propositions de directive. Le Parlement et le Conseil qui votent ces textes législatifs, ne sont, au final, qu'une chambre d'enregistrement. Mais il y a plus grave encore, car environ 20.000 lobbyistes travaillent à Bruxelles, et disposent d'un budget de fonctionnement estimé à 160 millions d'euros. (5) Et ce sont des lobbyistes attachés parlementaires des eurodéputés, qui écrivent les projets de directives pour la Commission. Les lobbies écrivent le droit pour vendre leurs marchandises en se moquant de la biodiversité et du réchauffement des climats, c'est-à-dire au final de l'humanité entière. Plus inquiétant pour la souveraineté des peuples et la pérennité de l'humanité, 80% du droit des États membres sont issus des directives européennes et s'appliquent à un demi-milliard d'Européens sans respecter le principe de subsidiarité. Voici un exemple : le Parlement européen a autorisé 0,9% d'OGM dans les aliments labellisés « AB » et l'importation des aliments OGM, contre l'avis de certains États comme la France, qui les avait interdits sur son territoire. Le 28 novembre 2011, le Conseil d'État français a demandé l'annulation des arrêtés français, pris en 2007 et 2008, qui interdisaient la culture du maïs Monsanto (Mon810) sur le territoire national. La France a dû payer des amendes à la Firme Monsanto (6). Le céréalier charentais Paul François a été intoxiqué en 2004 par un herbicide, le Lasso fabriqué par Monsanto. La firme a été condamnée en France par le Tribunal de grande instance, puis par la Cour d'appel en septembre 2015. Mais le 7 juillet 2017, la Cour de cassation a annulé la décision des juridictions précédentes et renvoyé l'affaire devant la Cour d'appel de Lyon, en rappelant l'obligation de vérifier la règle de droit communautaire sur les produits défectueux. On comprend quel est le rôle de la Cour de cassation et de la Cour de justice européenne. C'est l'Union des riches, pour les riches, par les riches. De plus, la Commission européenne représente l'UE dans le monde, c'est-à-dire les intérêts des industriels et des financiers.

    La perte de la souveraineté monétaire et économique est doublée de la perte de la souveraineté législative. Le Parlement et le Conseil constitutionnel français doivent adapter la Constitution et le droit interne aux directives européennes. L'Article 54 de notre Constitution précise : « Si (…) un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l'autorisation de ratifier ou d'approuver l'engagement international en cause ne peut intervenir qu'après la révision de la Constitution. » Et l'article 55 dit : « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie. » Ainsi, la Constitution française est révisée en fonction des traités et des directives. Cette logique conduira à la disparition des Parlements nationaux, au profit du seul Parlement européen. Car, comment peut-on imaginer conserver des milliers de députés nationaux dans 27 pays pour écrire seulement 20% du droit national. Pour parachever le tout, cette échéance devrait entraîner la création d'une Constitution européenne, qui annulerait les Constitutions des États membres. La seule parade juridique pour éviter la concentration des pouvoirs au sein de la Commission européenne est de transformer l'Union en une fédération ; ce qui obligerait ses membres à s'entendre sur une stratégie de Défense commune, que je souhaite évidemment non militarisée. Une bonne occasion pour stopper la mainmise de la nomenklatura financière. Car l'UE n'a été pour les financiers qu'une vache à lait qui a remplacé les empires coloniaux finissants.

    Les 751 eurodéputés du Parlement européen – dont 74 eurodéputés français - sont les seuls élus pour un mandat de cinq ans au suffrage universel direct. Que font-ils ? Et qui servent-ils ? Vous avez les réponses. Mais pour 12.256 euros mensuels en 2013, il est difficile de contester la main nourricière. Le Conseil de l'Union européenne, qui est différent du Conseil européen précédent, réunit les dirigeants des pays membres afin de définir les priorités politiques de l'UE, qui ne sont pas la pauvreté, le plein-emploi, l'harmonisation sociale, etc. Quand on nous dit que le Parlement contrôle les activités des autres institutions de l'UE, notamment de la Commission, qu'il peut la censurer et qu'elle doit démissionner dans ce cas, ça devient une grossière plaisanterie. On ne doute pas que le Parlement adopte le budget de l'UE avec le Conseil, et qu'il peut recevoir des pétitions émanant des citoyens européens et constituer des commissions temporaires d'enquête. Mais on peut douter que les revendications de ces pétitions soient satisfaites.

    Dans ses relations extérieures, l'UE est considérée par les autres États, comme étant une personne morale, qui a la capacité juridique de conclure des accords internationaux, qui s'appliquent à ses États membres. Il faut donc ajouter aux accords et traités contractés par la France, tous les accords signés par l'UE, qui échappent, comme les précédents à la vigilance citoyenne. Dans notre régime présidentiel gaulliste, le Chef de l'État tient un rôle législatif très important. L'Article 52 de la Constitution précise que « le Président de la République négocie et ratifie les traités. » Ces derniers sont approuvés sans débat à l'Assemblée. C'est l'un des points les plus contestables de notre Constitution avec le Traité de Lisbonne, dans un pays non-souverain, qui n'est même pas un État de droit.

    Les pouvoirs politique et économique de l'Union sont si centralisés et rigides, que la Grèce a été mise en faillite et spoliée par le capitalisme. Effectivement, les traités internationaux sont des règles de droit par lesquels plusieurs États s'engagent mutuellement les uns envers les autres, dans un domaine précis. Si l'un d'entre eux ne peut pas tenir ses engagements, et qu'il n'obtient pas de dérogation, ou une modification du traité à l'unanimité des États membres, il doit faire appel à des prêts bancaires, qui ont été contractés à des taux record pour la Grèce, ou se retirer de l'UE. La France, qui est en retard dans sa reprise économique, verra sa dette publique doublée entre 2007 et 2019 pour éponger la « crise économique » made in USA. Les médias ne se sont pas attardés sur le fait que la France a rétrogradé au sixième rang des puissances économiques mondiales en termes de Produit intérieur brut (PIB) en 2015, et au neuvième rang si on considère le pouvoir d'achat. (lefigaro.fr, 13/04/2016)

    Pour finir, je rappelle qu'il faut voir comme une opportunité le fait que l'Europe se soit construite, contrairement aux États nationaux, sur le souhait de mettre fin aux guerres européennes. D'autres combats devraient unir les Européens afin de construire la citoyenneté européenne autour d'un projet de paix universelle. Je pense notamment à la lutte contre la pauvreté, à la sauvegarde de l'environnement et des climats, à l'instauration d'une démocratie internationale, à la déconcentration des pouvoirs des États et des institutions internationales trop axées sur la croissance économique et la violence armée, à la révision de l'Organisation des Nations unies, et la mise en œuvre des techniques de résistance civile non-violente comme moyen de défense, lesquelles sont présentées dans mon Guide
 
Je rappelle pour finir, que nombre de partis politiques indépendantistes au sein des États de l'UE, comme la Corse, la Bretagne, le Pays basque en France, la Flandre en Belgique, la Catalogne en Espagne, l'Irlande et l'Écosse au Royaume-Uni, etc., revendiquent ou ont revendiqué leur indépendance régionale. L'UE s'y oppose alors que certaines de ces régions souhaiteraient rester dans l'Union une fois leur indépendance obtenue. Le fédéralisme résoudrait en grande partie ce problème et bien d'autres, autant au sein des pays unitaires comme la France, que de l'UE.



Notes :
1 - Les principales structures d'Internet sont sous le contrôle de la société à but non lucratif Internet corporation for assigned names and numbers (Icann), qui est soumise au droit californien. Plusieurs pays lui reprochent la sur-représentation des Américains dans ses commissions. L'Europe et la Chine demandent une plus grande ouverture dans la gestion de certaines fonctions. L'Icann peut suspendre des noms de domaines, comme elle l'a fait pour l'Irak ou l'Afghanistan durant la guerre. (lemonde.fr, 2012). Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a adopté en 2016, une résolution non contraignante, pour condamner les restrictions de l'accès à l'information sur Internet. (w)
2 - Selon l'arrêt rendu le 15 juillet 1964, par la CJCE dans l'affaire Flaminio Costa contre Ente Nazionale per l'Energia Elettrica, cité par Paul Magnette, Le régime de l'Union européenne, Presses de Sciences Po,‎ 2003 ; Jean-Louis Quermonne, Le système politique de l'Union européenne : des communautés économiques à l'union politique, Montchrestien,‎ 2009 ; Le Monde diplomatique, mai 2017, p3.
3 - L'Autriche a clôturé le col du Brenner à sa frontière italienne. Une clôture de 37 km se dresse entre la Macédoine et la Grèce. La Hongrie a clôturé 175 km avec la Serbie, 40 km avec la Croatie et envisage un nouveau mur avec la Roumanie. (voir le chapitre 2-1)
4 - monde-diplomatique.fr, Vicky Cann, septembre 2015.
5 - Je rappelle ici ce point de presse : « Près de 20.000 lobbyistes travaillent aussi dans la capitale et on dénombre 29 écoles internationales qui accueillent 22.772 élèves. Quelques 8686 organisations de lobbying ou de lobbyistes individuels sont inscrites dans le registre des institutions européennes et elles disposent d'un budget de fonctionnement estimé à 160 millions d'euros. » ( - lesoir.be, Vanessa Lhuillier, 10 février 2016)
6 - le 28 novembre 2011, le Conseil d'État a demandé l'annulation des arrêtés français pris en 2007 et 2008, qui interdisaient la culture du maïs Monsanto (Mon810) sur le territoire national. « Pour la CJUE, l'État français ne pouvait interdire le maïs Mon810 que selon le règlement 1829/2003 (...) qui « impose aux États membres d'établir, outre l'urgence, l'existence d'une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement. » » (infogm.org) Ce risque est prouvé sur les mammifères de laboratoire par le professeur indépendant Gilles-Éric Séralini1. 2- Le céréalier charentais Paul François a été intoxiqué en 2004 par un herbicide, le Lasso fabriqué par Monsanto. La firme a été condamnée par le Tribunal de grande instance, puis par la Cour d'appel en septembre 2015. Mais le 7 juillet 2017, la Cour de cassation a annulé la décision des juridictions précédentes et renvoyé l'affaire devant la Cour d'appel de Lyon, en rappelant l'obligation de vérifier la règle de droit communautaire sur les produits défectueux. (justicepesticides.org)


06 novembre 2018

LA FIN DE L'HUMANITÉ COMMENCE EN 2030 !

      

Enregistrement audio sur YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=_tThDHUvpro


    Madame, Mademoiselle, Monsieur,

    Ce message est de la plus haute importance, car dans moins de 12 ans, la population va s’effondrer avec les guerres, les famines et les épidémies, si nous ne réagissons pas rapidement. J'écris depuis 9 ans une œuvre importante présentée ci-dessous (Manifeste pour la démocratie et l'écologie - Traité de non-violence politique et économique). Le tome 2 sur l'économie et l'écologie est prévu pour dans plusieurs années. Je travaillais sur le sujet de la démocratie, quand le dernier rapport du GIEC d'octobre 2018 m'a incité à rechercher un complément d'information. C'est la découverte du dernier graphique du MIT (équipe dirigée par Denis Meadows), qui n'a pas été diffusé par les médias, qui s'ajoute à plusieurs autres études de scientifiques (Belpomme, CNRS, Jancovici, Meadows, Wackernagel, Rees, Reeves,...), qui m'ont alarmé. Comme le colibri, j'apporte ici ma goutte d'eau, comme le battement d'ailes d'un papillon, les bons gestes que vous ferez demain sauveront peut-être l'humanité d'une fin funeste. Tel est l'objet ambitieux de ce message à diffuser à vos proches.

     En 1970, le Club de Rome charge le Massachussetts Institute of Technology (MIT) d’un rapport. Le Rapport Meadows, qui sort en 1972, est la première étude savante qui alerte les politiques et les médias sur les dangers d'une croissance économique et démographique non maîtrisée. Mise à part les écologistes, la population est peu informée de cette première alerte. La croissance se poursuit. En 1992, la réactualisation du rapport Meadows demande « une politique internationale judicieuse » pour ramener « le monde en territoire soutenable ».

     La première Conférence de l'ONU sur le climat (COP01), en mars 1995 à Berlin, et toutes celles qui ont suivi chaque année jusqu'à nos jours, n'ont pas réussi à mettre en place un instrument juridique pour contraindre les pays à respecter l'environnement et les climats. Les conclusions du rapport Meadows, réactualisé en 2004, sont plus pessimistes. Toujours aucun plan international de sauvetage en vue, la croissance se poursuit. En 2012, pour le quarantième anniversaire du premier rapport Meadows, leurs auteurs ont confirmé que leurs prévisions s'étaient réalisées, pour la période 1970 à 2000 (zone crise du graphique). Les courbes prévisionnelles montrent que la courbe « Food per capita » indique un effondrement des ressources alimentaires (food) disponibles par personne (per capita). Cette pénurie alimentaire sera responsable d'une baisse continue de la population mondiale à partir de 2030, qui sera suivie d'une baisse continue de la production mondiale jusqu'en 2100, où s'arrête l'échelle de temps du graphique.(12)


    Le dernier rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) paru en octobre 2018 confirme pour la énième fois que la forte émission de gaz à effet de serre (GES) est due à la pollution générée par notre modèle économique : industrie, agronomie, transport, surconsommation, etc. L'atmosphère se réchauffe à une vitesse de +0,2°C par décennie, qui s'ajoute à la surchauffe de +1°C déjà produite au siècle dernier. Ce réchauffement confirme les alertes lancées par plusieurs scientifiques, auxquelles les responsables politiques et les industriels sont restés sourds. Plusieurs scénarios décrivent les répercussions qu’aura le réchauffement climatique, si les pays industrialisés ne prennent pas des mesures d'urgence. Sachez que vous êtes les premiers acteurs à pouvoir faire quelque chose, parce que vous êtes les plus gros consommateurs d'énergie comme toutes les personnes des pays développés. Vous êtes, vous les Européens, les Américains, etc., les plus gros émetteurs de CO2.

     Plusieurs scénarios catastrophiques envisagés par certains scientifiques sont plus que jamais d'actualité. L’astrophysicien Hubert Reeves en donne trois (1). Le premier est celui que nous vivons et qui semble inéluctable. La température augmentera de 3°C à 5°C. Des îles et des villes basses disparaissent déjà sous les océans, la faune et la flore migrent déjà vers le Nord, mais la majeure partie d’entre elles sera dans l’incapacité de s’adapter faute de temps et disparaîtra. La population humaine chutera parce qu’elle aura du mal à s’adapter et à s’approvisionner en eau potable et en nourriture (cause de l'inversion de la courbe de la population). Deuxième scénario, la température atteindrait 60 à 70°C et la vie reculera d’un milliard d’années, seules certaines algues et bactéries survivront. Comme il restera cinq milliards d’années de vie au soleil, on peut envisager un retour de l’homme, mais rien n’est sûr. Troisièmement, la température s’élèvera de plusieurs centaines de degrés, et toute vie sera anéantie. La vie reculera de quatre milliards d’années et le temps astronomique laissera encore moins de chance à la réapparition de l’homme sur terre. Notons que le temps astronomique, qui provoque régulièrement les ères glacières (2), est trop long pour contrebalancer le réchauffement climatique en cours. La température moyenne de la Terre durant la dernière glaciation était inférieure de 5°C à celle d'aujourd'hui, le niveau des océans était alors de 120m plus bas. C'est dire les transformations occasionnées par les variations de température du climat de quelques degrés seulement.

     Les gaz à effet de serre (GES) qui provoquent le réchauffement climatique sont l'ozone (O3), le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4). L'ozone est fourni en grande quantité par l'activité industrielle et les chlorofluorocarbures (CFC). La combustion du bois et des carbones fossiles, charbon, lignite, pétrole ou le gaz naturel (méthane) augmente le CO2 dans l'atmosphère. La déforestation des forêts amazoniennes (Brésil et bientôt la France en Guyane ?), congolaise et indonésienne, est responsable de 20 % des émissions mondiales de CO2. La réduction de l'albédo (renvoi des rayons solaires vers l'espace) dû à la disparition des glaces polaires accélère le réchauffement. Cette fonte expose le pergélisol qui libère une grande quantité de méthane, un GES 28 fois plus néfaste que le dioxyde de carbone. « Les concentrations en méthane dans l’atmosphère sont deux fois et demie plus fortes que ce qu’elles étaient avant le début de la révolution industrielle. Après une stabilisation au début des années 2000, elles sont reparties à la hausse depuis 2007, avec une nette accélération en 2014, confirmée en 2015. » Les activités humaines sont responsables à 60 % de ces émissions. (5)

Le GIEC donnait dans ses rapports précédents les contributions approximatives des principaux gaz à effet de serre : 60 % pour la vapeur d'eau ; 26 % pour le dioxyde de carbone ; 8 % pour l'ozone ; 6 % pour le méthane et l'oxyde nitreux. Le réchauffement augmentera la vapeur d'eau et les nuages dans l'atmosphère. Les deux graphiques suivants montrent une corrélation entre l’élévation de la température du globe et l'augmentation des émissions de CO2 dans l’atmosphère.


  
    La croissance économique inconsidérée et la durée de vie du dioxyde de carbone (CO2) et des autres GES, font qu'ils s'accumulent dans l'atmosphère terrestre et emprisonnent les rayons infrarouges responsables du réchauffement de la Terre. L'élimination du CO2 par stockage dépend en partie de la capacité d’absorption de notre environnement et notamment des forêts. Depuis l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère, on a constaté que les arbres séquestrent plus de carbone et poussent plus vite (3) ; selon des études faites aux États-Unis et en France. Sans être la solution unique, le reboisement contribuera à réduire les GES. Les océans absorbent près de 30 % des émissions de CO2 que nous rejetons dans l'atmosphère. Mais on ne sait pas jusqu’à quand, car la pollution marine provoque une acidification de l’écosystème marin, qui détruit les coraux et le phytoplancton, qui est le principal incubateur du CO2 avec les algues. La préservation de la biodiversité des océans est un facteur important dans l'équation climatique.

     Le scénario du cancérologue Dominique Belpomme étudie l’incidence du réchauffement climatique sur la santé humaine. L’horloge biologique de l’évolution de la vie sur terre est très lente, elle se compte sur une échelle de temps qui se chiffre en millions d’années. De ce fait, l’humanité risque de disparaître suite à de nouveaux problèmes de santé impossibles à résoudre. Le nord avec l’augmentation de la chaleur verra la multiplication des bactéries, des virus et des parasites, et l’apparition de maladies tropicales inconnues sous nos latitudes. Quand on additionne tous ces facteurs, nous pouvons craindre un « sixième épisode d’extinction biologique » dont l’humanité sera responsable, nous dit le professeur Belpomme (1).

     Une longue chaîne de solidarité humaine entre le Nord et le Sud devra empêcher les murs de continuer à se dresser aux frontières des États pour empêcher les populations en perdition d’immigrer. Ces murs étaient au nombre de 66 en 2016, et les États vont vouloir les multiplier pour arrêter les migrations climatiques et économiques qui vont s'amplifier. Sinon l’humanité sera coupée en deux géographiquement et les populations du Sud dont l'empreinte carbone ou écologique est très faibles vont payées nos excès. Selon une extrapolation de la courbe démographique précédente, c'est environ 3 à 4 milliards d'êtres humains qui sont menacés de disparaître entre 2030 et 2100.

     Je vous invite à corriger chacun de vos gestes inconsidérés, car si l'on considère l'effet papillon dans la théorie du chaos, chacun d'eux peut déclencher l'emballement climatique et provoquer l'extinction de l'humanité (4). Tout en vivant normalement comme tout le monde, j'ai acquis la discipline de réfléchir à tous les actes de ma vie, en éliminant tout ce qui est superflu, en réduisant ce qui est nécessaire et en augmentant la qualité écologique de mes produits (aliments, vêtements...) Au début, ça demande un effort, mais on s'y habitue vite, et l'entraînement fait que de nouvelles idées nous viennent pour être chaque jour plus juste en général. Cette expérience a motivé l'écriture de la Charte de 2003, reprise et augmentée dans mon Guide de la révolution non-violente en 2008 (voir mon blog « Livres de... » dans le Guide) (9). Le développement personnel représente une priorité sans laquelle l'humain reste prisonnier de ses envies, qui sont stimulées et exploitées par les publicistes pour faire surconsommer tout et n'importe quoi. J'ai développé une méthode de méditation laïque à cet effet, qui est présentée également le blog « Livres de... » dans le Guide. Ne pas perdre de vue que les émissions de GES et la surchauffe climatique dépendent essentiellement de notre consommation, qui dépend de la maîtrise de nous-mêmes, de notre capacité à ne pas céder aux sirènes de la publicité et des apparences. Revenons aux GES.

     La plus grande consommation énergétique à l'origine des GES est dépensée (hors agriculture (10)) dans la production des objets que nous consommons et utilisons chaque jour. Il faut donc apprendre la sobriété et éviter de renouveler nos appareils inconsidérément. Tant qu'ils fonctionnent, conservez-les, faites-les réparer. Faites durée vos produits, car l'échéance 2030 annoncée par le MIT est dans moins de 12 ans. Si la combustion au gazole rejette plus de particules fines (11), elle rejette en tout moins de GES que l'essence (13), contrairement à ce qu'affirmait notre ministre de l'environnement Nicolas Hulot ; difficile d'y voir clair, je sais. Et aujourd'hui, le climat est devenu la priorité des priorités. L’État doit encourager le transport ferroviaire pour limiter les poids lourds principaux responsables de la pollution. Un poids lourd consomme entre 30 et 40 litres de gazole au 100 km et il faut produire ces camions. Idem, pour les téléphones et autres objets, prenons l'exemple d'un téléphone ou d'un smartphone, 90% de l'énergie utile pour son fonctionnement global (100%) provient aujourd'hui de sa fabrication, 10% de l'énergie consommée sert à son fonctionnement durant toute sa vie ; bien trop courte (7).

     Faites durée le plus longtemps possible vos produits, tout en réduisant leur utilisation au maximum, fermez vos box Internet la nuit par exemple, baissez votre chauffage, levé le pied en voiture, faites les petits trajets en vélo, etc. Si les fabricants vous poussent à la consommation avec l'obsolescence programmée due à des composants constitutifs, comme une batterie intégrée ou des logiciels ou des applications toujours plus gourmands en mémoire, réfléchissez à d'autres moyens plus propres pour communiquer. Est-il utile d'être constamment connecté à un réseau, suis-je plus heureux connecté ? En diminuant la taille de vos objets vous réduisez la quantité de matières premières utilisée et les émissions de GES qui sont toujours proportionnelles à la taille des produits industriels, tout étant égal par ailleurs. C'est valable pour tout, y compris les voitures, les ordinateurs, mais aussi l'habitat. Chaque mètre carré de sol artificialisé (bétonné) diminue la biodiversité, c'est-à-dire rapproche la catastrophe climatique. Soyez le plus rationnel possible, acheté ou renouveler vos objets que contraint forcé.

     Quand on utilise Internet pour faire des transactions, stocker ou échanger des données, on sollicite à distance des serveurs. Les serveurs sont des ordinateurs de stockage des données, empilés dans des armoires entreposées dans des salles appelées data centers. Selon Data Center Map, il y aurait 4081 data centers répartis dans 118 pays. (8) L'usage d'Internet et le trafic mondial de données ont été multipliés par 4,5 entre 2011 et 2016 selon l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. En 2015, la consommation électrique annuelle des data centers situés en France équivalait à celle de la ville de Lyon. Une manière simple de réduire ses dépenses énergétiques, est de réduire son usage d'Internet, des communications et transactions électroniques, de supprimer tous les mails, fichiers et autres informations dont vous n'avez plus l'usage et de vider les corbeilles numériques. D'autres gestes, comme payer en espèces pour éviter la monétique, éteindre les box Internet quand elles ne servent pas (nuit, heures d'absence ou autre), idem pour tout ce qui est connecté au réseau électrique, hertzien, optique, etc. Regardez autour de vous, parlez-vous, et de belles rencontres à deux pas de chez vous vous attendent, j'en suis certain.

     Pour absorber le carbone (CO2) de l'atmosphère, il faut planter des arbres autant qu'on peut, éviter l'artificialisation des sols et privilégier l'habitat collectif tout en recherchant l'autonomie alimentaire et énergétique localement pour limiter les transports ; c'était mon projet pour la ville de Saintes en 2014 (voir mes blogs). Ne restez surtout pas dans les grandes villes, qui seront les premières à souffrir du manque d'approvisionnement, sans pour autant aller artificialiser les sols des campagnes. Il faut prévoir des jardins collectifs avec des récupérateurs d'eau de pluie (très important). Produire ou acheter des aliments biologiques. Acheter des produits en vrac dans des contenants réutilisables (sac en tissu, boîte...). Pour plus d'information, voir ma charte. Quand des milliards d'individus appliqueront cette sobriété, nous aurons peut-être la chance d'éviter des souffrances à nos enfants et petits-enfants. Mais douze ans c'est très bientôt, nous sommes dans le lot. Je n'exagère rien, croyez-moi, je n'ai aucun intérêt à le faire. Le principe de précaution doit s'appliquer plus que jamais.

Merci de faire suivre ce message à vos proches, car mes moyens sont très limités.


Notes :
1 - Mal de terre, Hubert Reeves, Seuil, 2003, cité par Belpomme voir aussi

   - Ces maladies créées par l'homme, Dominique Belpomme, Albin Michel, 2004

    - Avant qu'il ne soit trop tard, Dominique Belpomme, Fayard, 2007
2 - Les plus longs cycles qui modifient notre environnement naturel et notre vie sont les ères géologiques, qui alternent ères glacières et ères tempérées. Ils sont dus à des facteurs astronomiques qui ont été mis en évidence par le savant serbe Milutin Milankovitch (1879-1958)1. Milankovitch montre que ces cycles sont engendrés par l'influence gravitationnelle du soleil, de la lune et des planètes géantes exercée sur la terre, qui subit aussi des variations dues à l'excentricité de son orbite, à l'inclinaison de son axe (l'obliquité) et à la précession des équinoxes.
3 - futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-dioxyde-carbone-fait-pousser-forets-plus-vite-22469/
4 - En mathématique, la théorie du chaos est illustrée par l'effet papillon, qui est empruntée à Edward Lorenz (1917-2008), qui s'interrogeait si un battement d'ailes de papillon au Brésil, pouvait provoquer une tornade au Texas. Nos prédictions en matière climatique sont fiables, car elles dépendent de mesures incontestables.
5 - lejournal.cnrs.fr/articles/le-methane-en-augmentation-dans-latmosphere 
6 -  coralguardian.org/les-coraux-menaces/
7 - chiffres de Jancovici sur France culture le 17/10/2018 ; voir aussi ses nombreuses conférences sur YouTube.
8 - leparisien.fr, 20-02-2017 
9 - Sur la page d'accueil de ce blog, cliquez sur "afficher mon profil" sous ma photo à droite. Dans la nouvelle page qui s'affiche, tapez une requête dans la fenêtre en haut à gauche. Ensuite, faites défiler le texte avec la souris jusqu'à la Charte du consommateur responsable ou toute autre requête.
10 - Agrobiologie, homéopathie,  phytothérapie, et autres cultures qui évitent les produits chimiques de synthèse non biodégradables sont indispensables en la matière.
11 -  Contrairement au CO2, qui est un oxyde qui reste des décennies dans l'atmosphère, les particules fines disparaissent, tout au plus, après quelques jours. De plus, les précipitations les éliminent. (voir asef-asso.fr) Ce sont les personnes qui vivent dans les grandes agglomérations polluées, proches des industries polluantes ou des routes où passent les poids lourds, etc., qui sont les plus exposées au cancer.
12 - Voir les graphiques page 14 de : http://sustainable.unimelb.edu.au/sites/default/files/docs/MSSI-ResearchPaper-4_Turner_2014.pdf et l'étude de Jean-Marc Jancovici : https://jancovici.com/recension-de-lectures/societes/rapport-du-club-de-rome-the-limits-of-growth-1972/ et ses nombreuses conférences sur YouTube.
13 - La durée de vie des moteurs diesel étant plus longue, cette technologie génère moins de renouvellement des véhicules et moins de fabrication, donc moins de GES ; le diesel consomme environ de 10% à 20% de moins de carburant, donc émet moins de GES. Les particules fines émises ont une durée de vie faible comparée CO2. La réduction du transport routier reste indispensable.