La dernière chance
Le monde est passé dans les mains des fous, aux États-Unis, en Chine, en Russie, en Turquie, et dans la plupart des États, qui sont tous la proie des démagogues corrompus. Comme au Congrès américain, des milliers de lobbyistes écrivent les projets de loi de nos députés européens, qui dictent les directives applicables à 28 États européens. L’Union européenne (UE), dans laquelle l’Occident avait placé des espoirs de paix, a été vendue aux financiers et aux lobbies militaro-industriels.
Grexit avorté, Brexit réussi, demain Frexit et l’UE disparaît. L’Organisation des Nations Unies (ONU), qui devait garantir la paix, a été corrompue par la puissance américaine, qui a imposé l’Organisation Atlantique Nord (OTAN) comme gendarme du monde ; ce pompier pyromane, qui allume les guerres pour vendre des armes et accaparer le pétrole du Moyen-Orient.
Les partis politiques sont financés par les grandes fortunes et les États légifèrent à la faveur du monde de la finance. L’économie politique a intronisé une idiocratie, dans laquelle il suffit d’avoir les médias publics et du patronat dans sa poche pour être élu, sans autre projet que de dire oui à la ploutocratie débile des financiers.
Et l’histoire se répète contre les peuples. Le Krach
financier de 2007 aux États-Unis nous a amené une crise économique en Europe,
comme dans les années 1930 : faillites, chômage de masse, paupérisation, endettement
public, populisme, stigmatisation des étrangers (terme à supprimer). Avec en prime : révoltes des
banlieues, terrorisme franco-français, état d’urgence ininterrompu. Les
quelque 3000 interventions de police musclées sans mandat de la justice
rappellent trop la France nazie de Pétain.
Les masses désorientées par les médias d’opinion, se jettent
dans les bras des prédicateurs, des recruteurs militaires et des démagogues, en
répétant les mêmes erreurs que dans les années 30. Du pain béni pour les
extrémismes de droite comme de gauche, qui proposent des réformes ; de
quoi et pour qui ? De l’État, qui continuera à servir des dirigeants, les
mêmes profiteurs, parce que le centralisme étatique donne trop de pouvoir et corrompt
depuis toujours.
L’État centralisé hors sol est inadapté au bonheur des gens.
Aucun, je dis bien aucun de nos candidats actuels, n’évitera le désastre terroriste,
militaire et écologique, qui nous guette, parce qu’ils sont des produits du système.
Aucune de leurs promesses ne sera tenue, parce que la France en faillite n’est
plus gouvernée de l’intérieur depuis longtemps.
La révolution non-violente que je proposais dans mon livre
en 2008 n’a pas eu lieu, le monde s’enfonce dans une troisième guerre mondiale
programmée, couronnée par le réchauffement climatique, une terre à l’agonie
empoisonnée par nos déchets. Il y a moins d’une semaine de provisions alimentaires
dans les stocks des supermarchés, une rupture de l’approvisionnement qui dépend
du pétrole provoquera aussitôt une immense famine.
Que faire ? Ne comptez pas sur le secours public d’un État déjà en faillite. Ne comptez plus que sur vous-même. Gagnez votre
autonomie alimentaire et énergétique autant que vous pourrez. Quittez les
grandes villes hors sol, rejoignez les campagnes, les villages abandonnés, faites un jardin et des
provisions pour éviter la faim, plantez des arbres autant que vous pouvez pour
limiter le réchauffement climatique. Réapprenez la vraie vie en société, la
solidarité, la coopération, la mutualisation, le respect de la nature (agrobiologie, écologie, énergies douces), la seule
capable de vous nourrir. Éteignez la radio et la télévision, abandonnez la presse
nationale faiseuses d’opinion. Écoutez et observez autour de vous ce qui se
passe, les vrais gens, la vraie vie. Réinventez la démocratie dans les beaux villages de
France. Ignorez la monstruosité des États et leurs frontières, qui fabriquent
des étrangers, des suspects et des ennemis imaginaires. Accueillez les immigrés
avec des fleurs, aimés les, partagés et coopérés ensemble pour votre survie.
Enfin, tournez le dos à ces élections, à cette pantomime. Quand un membre est gangrené et pourri, il faut le couper. Et si la
tête est pourrie par le pouvoir et l’argent, le peuple qui ne l’est pas doit
déserter cette organisation ridicule et monstrueuse. L’heure n’est plus aux révolutions
sanglantes sur la base d’idéologies absurdes, qui ont toutes échouées dans un
contexte étatique centralisé. L’heure est à la vraie décentralisation, à
l’exode vers les beaux villages de France, au communalisme.
Réappropriez-vous votre dignité, ne mourrez pas dans le déshonneur, ne vous laissez pas pousser dans la fosse commune. Fuyez avant qu’il ne soit trop tard.
Réappropriez-vous votre dignité, ne mourrez pas dans le déshonneur, ne vous laissez pas pousser dans la fosse commune. Fuyez avant qu’il ne soit trop tard.