FEUILLE du PIC (Programme International du Coeur ou du Citoyen)

TRAITE de POLIQUE ALONSO - Coronavirus COVID-19, Drawdown, Démocratie, Écologie, Environnement et Climat, Crise financière, Décroissance, Inégalités Nord-Sud, Consumérisme, Productivisme, Pacifisme, Djihad, Spiritualité, Non-violence, Charte du consommateur responsable, Végétarisme, Commerce équitable, Ville en transition, Gandhi, Non-violence, Résistance civile.

22 avril 2013

Contribution électorale municipale pour 2014


Pour une Alliance Civile (AC) à Saintes


Un changement réel d'orientation politique s'impose pour stopper les dégâts incalculables que le système actuel continue de faire sur nos vies (éducation, emploi, retraite, pouvoir d'achat, santé, montée des extrémismes) et notre environnement. Les élus n'ont rien fait pour éviter de nouvelles spoliations des économies réelles - crash boursier, évasion fiscale, paradis fiscaux - rien entrepris pour anticiper la fin du pétrole et l'épuisement des ressources naturelles. La « crise » actuelle va se poursuivre et augmenter la grande pauvreté, alors que les subventions données aux associations caritatives diminuent. Tous les placements financiers nationaux et internationaux sont devenus très incertains. Faire de la politique, gouverner, c'est avant tout savoir anticiper. De ce fait, nous voulons faire de notre ville un îlot de prospérité qui résistera aux tempêtes extérieures en recherchant le plus possible l'autosuffisance dans la communauté de communes. Ce projet municipal audacieux et juste s'adresse à toutes les personnes désireuses de servir leur commune, quelles que soient leurs convictions religieuses, idéologiques et toutes autres formes d'orientations pacifiques. Oublions nos différends pour construire ensemble. Unissons nos forces pour nous organiser, résister, préserver ou gagner (pour les laissés-pour-compte) la prospérité, la sécurité et la joie de vivre.

Valeurs défendues (les valeurs communes ne sont pas répétées) : Politiques : moralité, citoyenneté active, éducation et information citoyennes, assemblée communale, tirage au sort, reddition de comptes, autogestion, contrôle populaire, mesures contre la pollution et pour le climat, solidarité, partage, parité des sexes et des âges, promotion des arts et de la culture, pacifisme et formation à la résistance sans arme. Économiques : Éthique, transparence, solidarité, création d'entreprises, placements financiers locaux sécurisés, monnaie locale coopérative, gestion par projet, économie soutenable et circulaire, écologie et agrobiologie, production locale, circuits courts, autosuffisance (énergétique, alimentaire, emploi, formation et apprentissage).

Le premier travail des élus sera de présenter l'audit des finances de la mairie et de réaliser des enquêtes sur les attentes des Saintaises et des Saintais. Les comités de quartier ouvriront des cahiers de doléances et de satisfaction qui seront publiés et pris en compte par vos élus. Nous mettrons en place les outils nécessaires à l'exercice de la vraie démocratie. Des moyens d'information seront utilisés pour vous offrir une parfaite transparence de la gestion de votre commune. Nous voulons que Saintes devienne une vitrine du vrai changement. La formation citoyenne sera aussitôt incluse dans la vie locale, des stages de démocratie et de gestion, permettront à tous ceux qui le souhaitent d'acquérir les connaissances utiles pour participer à la vie politique. L'Alliance civile veut fédérer toutes les forces communales, parce que la majorité des projets communaux ne repose pas sur des idées partisanes ou des idéologies, lesquelles induisent bien souvent des dysfonctionnements (disputes, favoritisme, malversations...).

La mairie ne se contentera pas de proposer des projets novateurs qui seront soumis à vos votes, elle écoutera vos besoins. Nous ne misons pas tout sur la démocratie (directe, participative), sur l'économie (création d'emplois, échanges marchands, autosuffisance), sur l'écologie (respect des écosystèmes, air et eau sains) ; nous attachons aussi de l'importance à la satisfaction du bien-être (convivialité, espaces verts, silence, bonheur), à l'accès à la culture (arts, lettres, sports) et à votre sécurité dans un monde de plus en plus chancelant. Il existe la qualité du cœur, le don, la gratuité, l'aide à la répartition des excédents des biens des uns vers ceux qui en manquent, les Systèmes d'échange locaux (SELs). Des prises de participation dans le capital de coopératives locales*, et une monnaie locale coopérative sécurisée peuvent nous protéger contre les futurs crashs boursiers, voire un crash monétaire de l'euro.
*Société coopérative et participative (Scop) ou Société coopérative d’intérêt collectif (Scic). Une coopérative est une société anonyme (SA), une société à responsabilité limitée (SARL) ou une société commerciale. Les salariés-associés investissent dans une Scop parce qu’elle est leur outil de travail. Les membres associés au capital d’une Scic ne se limitent pas aux seuls salariés, celle-ci est ouverte à toutes celles et à tous ceux qui souhaitent s’impliquer dans le projet : collectivités territoriales, partenaires privés, etc.

La mairie aidera à la création de coopératives de production et de consommation. Le modèle économique coopératif a toujours bien résisté aux « crises » provoquées par le capitalisme dans les années 1930 et en 2008 jusqu'à nos jours. L'autogestion a résisté au totalitarisme soviétique pendant la guerre froide. Ces deux concepts ont évité des faillites d'entreprises plus récemment. Mais ces valeurs sont mal connues ou ignorées parce qu'elles n'ont pas la faveur du modèle politico-économique dominant dit « ultralibéral ». Certains des projets proposés ci-dessous seront lancés en coopératives sur la base d'une souscription volontaire au capital. Ils seront générateurs d'emplois sécurisés, aucune prise de contrôle sauvage ne pouvant se faire sur ces entreprises. Les coopérateurs participeront aux bénéfices (statuts coopératifs). La mairie aidera également à la transformation des associations qui veulent sortir de la condition de sous-prolétariat des collectivités locales. La production locale favorisera l'écologie, les circuits courts et l'autosuffisance. La création d'activités (emplois et autres occupations) permettra de réduire la pauvreté et l'insécurité.

Exemples d'actions possibles :
  • construction de maisons de retraite et de cliniques de qualité (autogestion en vue de l'autosuffisance, écologie, alimentation biologique, médecines douces, espaces verts),
  • construction de logements collectifs et d'écoquartiers en limitant le bétonnage des terres,
  • mise à disposition gratuite de terres communales pour encourager la création d'unités de production locales à taille humaine (jardinage, élevage, artisanat) et de points de vente de proximité recréant la vie de village, incitation à la consommation de produits locaux,
  • formation aux techniques de cultures biologiques qui évitent les intrants pétroliers,
  • isolation des constructions publiques ou privées, afin d'économiser l'énergie qui va devenir rare, (les gains d'énergie permettront au propriétaire de rembourser les travaux engagés par des tiers),
  • production d'énergie durable (bois, solaire, éolien, géothermie, méthane, etc.),
  • développement des savoir-faire locaux et de l'apprentissage pour les jeunes,
  • sécurisation de la ville contre la délinquance (drogue, vols) et contre la violence scolaire - stages de prévention et d'intervention collective,
  • développement de transports communaux propres et gratuits, (réduction du danger routier, du bruit et de la pollution en ville),
  • information et incitation au tri sélectif des déchets ménagers,
  • etc.

Prenons un exemple de projet initié par la démocratie directe (seuls les projets coûteux sont concernés). Les citoyennes d’un comité de quartier demandent une crèche de proximité. La demande est enregistrée à la mairie qui lance des appels d’offre, présente les offres avec les budgets disponibles, les éventuels emprunts et leur répercussion sur les impôts locaux. Si la mairie ne peut pas financer le projet (public en autogestion), un appel à participation est lancé pour créer une coopérative (privée en autogestion). L'assemblée communale (un maximum de citoyens) choisit une proposition, et une commission de suivi et de surveillance de la réalisation du projet (qualité, délai, dépenses, etc.) est élue avec une part de hasard (tirage au sort). Ces élus temporaires seront indemnisés en fonction des services rendus à la collectivité. L'objectif n'est pas seulement d'effectuer un contrôle sur le bon usage de l'argent public (le votre), il est aussi de former à la citoyenneté active.

PS : cet avant-projet municipale est la suite du message qui suit et peut inspirer d'autres listes.
Le projet amendé figure sur http://alliancecivile17100.blogspot.fr/

01 avril 2013

Proposition électorale pour une Alliance civile


Valeurs défendues (non exhaustives, les valeurs communes ne sont pas répétées)


Politique : Alliance civile, moralité, démocratie directe, citoyenneté active, éducation et information citoyennes, comités de quartier, réforme des institutions nationales et internationales, réforme des médias, respect du principe de subsidiarité, deux niveaux d'élus, assemblées citoyennes locales, assemblées multipartites (régionales, nationales), tirage au sort, mandats courts, reddition de compte, régionalisme, décentralisation, autogestion, nationalisation des services publics et des entreprises clés, élections des postes clés de la fonction publique et du secteur privé, simplification de l’administration, contrôle populaire, déconcentration des pouvoirs, fédéralisme, mutualisme, direction collégiale, mesures contre la pollution et pour le climat, solidarité, partage, parité des sexes et des âges, développement du temps libre, promotion des arts et de la culture, pacifisme et formation à la résistance sans arme, plus de carriérisme politique, indépendance du politique vis-à-vis de l’économie...

 
Économie : Éthique, séparation du jeu de l'économie, recentrage de l’économie et de la monnaie sur leur objet, monnaie locale coopérative, coopérativisme, gestion par projet, économie soutenable et circulaire, écologie et agrobiologie, circuits courts, autosuffisance (énergétique, alimentaire, éducation, emploi), formation et apprentissage...
 
 

Pour une Alliance civile : Sans un changement réel, le système actuel continuera à faire des dégâts incalculables sur nos vies et notre environnement. Le mal français – et pas seulement français - est dans la Constitution, l'État centralisé hérité de la monarchie, les médias et les partis dominants qui font allégeance au capitalisme. Cette proposition présente des solutions concrètes, applicables et durables, pour les communes les régions et les pays. Pour changer le système, il suffit maintenant de vouloir et de le faire ensemble. Contrairement à ce qu'affirme les élites dominantes depuis toujours, le nombre d'imbéciles est un invariant des classes sociales. Il suffit de regarder les immenses qualités développées par la société civile (associations, ONG, etc.) Le modèle économique coopératif (coopérativisme) a toujours bien résisté aux « crises » provoquées par le capitalisme dans les années 1930 et de 2008 jusqu'à nos jours. L'autogestion a résisté au totalitarisme pendant la guerre froide, et également à de nombreuses faillites d'entreprises. Ces deux modèles font appel à la démocratie qui n’a jamais été appliquée par les gouvernements représentatifs qui bâillonnent le peuple. Et bâillonner le peuple, revient à se priver de bien des compétences politiques. C'est ce qui nous conduit à être gouverné par des démagogues que le pouvoir transforme en autistes. La démocratie directe implique que les électeurs deviennent des citoyens actifs, et qu’à ce titre ils soient bien formés, informés et consultés. Je suis persuadé que si Aristote, John Locke ou J-J Rousseau vivaient à notre époque, qu’ils en auraient rêvé autant que moi. Montesquieu disait que le pouvoir devait arrêter le pouvoir, et c’est bien ce que je propose avec la réforme de la Constitution (avec vous) et la mise en place d’une méthode de gouvernance décentralisée et par projet. Le but consiste à ne plus élire de représentants sur la base d’un projet politique présenté par un parti, qui, de toute façon, ne serait pas respecté. Les représentants seraient élus sur la base de projets concrets et pour une durée n’excédant pas six mois, considérant que nous sommes dans une démocratie vivante avec des citoyens actifs, des binômes permettraient de passer le témoin entre élus. Ces élus seraient indemnisés par les communes, la région ou l'État, en fonction des services rendus à la collectivité.

 
Les élections municipales : Prenons un exemple. Les citoyennes d’un comité de quartier demandent une crèche de proximité. La demande est enregistrée à la mairie, présentée à la population (assemblée populaire, radio, télévision, site Internet), et soumise aux votes de l'assemblée citoyenne communale ou intercommunale. Si le projet est retenu, la mairie lance des appels d’offre, présente les offres avec les budgets disponibles, les éventuels emprunts et leur répercussion sur les impôts locaux. L'assemblée choisit une proposition, et une délégation de suivi et de surveillance (qualité, délai, dépenses, etc.) est élue. Ces élus (de premier niveau) ont une fonction de contrôle sur le respect des engagements du projet et rendent des comptes en fin de mandat. L’administration municipale est occupée par un roulement de citoyens actifs, pour éviter de voir se constituer des oligarchies bureaucratiques. L’idée force est que la majorité des projets municipaux ne repose pas sur des idées partisanes ou une idéologie, et que ces dernières induisent bien souvent des dysfonctionnements (favoritisme, malversation...). Regardons une entreprise, elle recrute sur des compétences, si elle recrutait sur la base de l'opinion politique des postulants, elle aurait bien du mal à trouver du personnel. La réalisation d’un projet municipal émane d'un besoin de la population à qui nous donnons ici le pouvoir de décision. Les outils politiques employés peuvent être manuels, informatisés ou mixtes. Les outils ne sont pas une fin, ils sont là pour faciliter le processus démocratique, et pour donner aux personnes une vision directe des informations sur leur ville (vie locale, projets, etc.). Et il doit en être de même pour les niveaux supérieurs. Le civisme et la formation citoyenne seraient aussitôt inclues dans la scolarité locale, et un vaste programme d’éducation serait mis en place pour les adultes avec l’aide des volontaires et des moyens modernes de formation. Afin d’être mieux visible sur le plan national, je propose que les différentes listes des élections municipales adoptent un nom semblable, par exemple « Alliance civile ».

 
Les élections des conseillers territoriaux (Conseils territorial et régional) : Les collectivités territoriales (commune, agglomération, syndicat intercommunal, département, région) ont été simplifiées par la loi du 16 décembre 2010. Les conseillers généraux (départementaux) et les conseillers régionaux seront remplacés par les conseillers territoriaux qui siègeront au Conseil régional. Ces élections pourraient avoir lieu en 2015 et non en 2014 comme il était prévu pour les cantonales avant la réforme. Nous devons attendre la révision du code électoral pour connaître les détails de ces élections. Revenons à notre projet. Le régionalisme est la clé de la décentralisation du pouvoir. Sachant que la loi est faite par le Parlement, nous devons envisager ultérieurement la révision de la Constitution pour obtenir une direction collégiale de la région, et de l'État avec des assemblées multipartites qui réunissent toutes les composantes de la société, sexes et âges inclus. La démocratie semi-directe avec des électeurs élus (deux niveaux maximum) ou tirés au sort par et parmi les citoyens des communes, permettraient de délibérer des projets intercommunaux, régionaux et nationaux. Les régions et l'État doivent respecter le principe de subsidiarité, en ne fédérant et en ne décidant démocratiquement, que ce qui relève de leur niveau. Ces instances politiques doivent être des facilitateurs pour la mise en œuvre de projets intercommunaux, proposés, votés et suivis par les représentants élus, qui sont soumis à des redditions de comptes, selon les mêmes procédures que les communes. Dans une phase transitoire, les territoires gérés par l'Alliance peuvent se fédérer pour mieux partager leur savoir et s'équilibrer dans les échanges commerciaux, tout en respectant les circuits courts.

 
Les élections européennes, présidentielles et législatives : Ce projet implique une organisation politique décentralisée et indépendante des intérêts particuliers. D’où l’intérêt de conquérir l'État pour provoquer une Assemblée Constituante afin de réviser la Constitution et les lois. Notre Constitution présidentielle, écrite pour De Gaulle, qui date de 1958, n'est pas adaptée à notre époque. La réforme des institutions nationales, européennes et internationales, doit placer l’humain, la citoyenneté, l'éducation, l'information, la culture, la protection de l’environnement et du climat, au cœur de la vie politique. La décentralisation du pouvoir politique aux régions implique un État national minimaliste représenté par les élus régionaux selon un roulement de six mois. Une harmonisation européenne des règles générales du travail, de la protection sociale, etc., s’impose en retenant le meilleur qui existe au sein des pays. Les services publics seront découpés en unités à taille humaine et autogérées. Les grandes entreprises seront découpées en coopératives fédérées sur le plan régional ou national, voire européen. La fédération aura pour but de maintenir un équilibre entre la production et la consommation des territoires ; de veiller à les protéger de la concurrence extérieure ; de promouvoir l’écologie, l’agrobiologie et l’économie circulaire et soutenable ; etc. Les institutions doivent séparer définitivement la finance du politique, et envoyer les joueurs au casino. L’économie et la monnaie seront mises au service des populations en créant éventuellement des monnaies locales. A terme les monnaies doivent être indexées sur la vraie richesse, c'est-à-dire la biocapacité. Des écoles d'administration doivent exister dans tous les départements pour former des dirigeants. Plus de décision autoritaires émanant brutalement de l'État, de l’Europe, des banques, en ce qui concerne l’économie ou le social. Je souhaite que ce texte redonne un espoir aux nombreuses personnes qui l'ont perdu. Des solutions existent pour sortir de l'impasse.