FEUILLE du PIC (Programme International du Coeur ou du Citoyen)

TRAITE de POLIQUE ALONSO - Coronavirus COVID-19, Drawdown, Démocratie, Écologie, Environnement et Climat, Crise financière, Décroissance, Inégalités Nord-Sud, Consumérisme, Productivisme, Pacifisme, Djihad, Spiritualité, Non-violence, Charte du consommateur responsable, Végétarisme, Commerce équitable, Ville en transition, Gandhi, Non-violence, Résistance civile.

25 août 2021

CENSURE DE LA LIBERTE D'EXPRESSION PAR LE GRAND GOUVERNEMENT MONDIAL

 

Les plateformes médiatiques Internet des réseaux sociaux commencent à censurer les communications ou publications qui proviennent des laceuses et lanceurs d'alerte, comme nous l'avons vu avec le documentaire Hold-up aussitôt retiré de la toile par YouTube en novembre 2020.

Ce sont maintenant les communiqués de l'éminent professeur Didier Raoult sur la pandémie Cocid-19 qui font l'objet de la première mise en garde sur ma page Facebook : quand vous ouvrez l'avertissement, vous pouvez lire :

« Les médias de vérification indépendants sur Facebook sont signataires du Code de principes de l’organisation indépendante International Fact-Checking Network. Les médias de vérification indépendants étudient les actualités avec une approche journalistique pour déterminer s’il s’agit de vraies ou de fausses informations. ».


Ainsi, cette plateforme nous dit clairement que des « médias de vérification indépendants », qui n'ont aucune compétence scientifique, sont capables d'affirmer que le professeur Didier Raoult ne dit pas la vérité.

Cette accusation est très grave !

Non seulement c'est une atteinte à la liberté d'expression, mais en plus elle touche le domaine de la santé comme c'était le cas pour Hold-up sur YouTube.

Si la population des pays développés, qui n'est pas encore intoxiquée par les médias, ne réussit pas à retourner la situation contre le système capitaliste globalisé actuel - et seule une révolution planétaire peut en venir à bout - très bientôt, seules informations des grands médias capitalistes seront autorisées.

Et nous allons revivre les autodafés des années 1930 et les persécutions qui ont suivi.

Le Grand gouvernement mondial capitaliste, eugéniste et esclavagiste est de plus en plus visible. Et, contrairement à ce que j'imaginais, il y a quelque temps, aucune plateforme Internet ne semble être du côté des lanceurs d'alerte.

Si, dans les années 1930, il suffisait de traverser l'Atlantique pour se protéger du nazisme hitlérien, ce n'est plus le cas aujourd'hui, n'attendez aucun débarquement.

Nous devons mobiliser nos forces en avertissant autant que nous pouvons autour de nous, avant qu'il ne soit trop tard, car ce ne sera plus possible bientôt avec les réseaux sociaux.

Il faut donc prévoir des moyens de communication indépendants pour répandre une contre-culture vers le grand public.



24 août 2021

Solutions pour le climat et l'Humanité ! (vidéo)

 Erratum : à 27 minutes, lire :

« En irriguant les zones désertiques, nous pourrions gagner environ 2 milliards hag et la Terre pourrait porter (à la place de nourrir) un milliard de personnes supplémentaires, c'est-à-dire au moins 7 milliards. En mars 2020, la population mondiale était estimée à 7,8 milliards. »

Il s'agit bien de la capacité de portance de la Terre en êtres humains et non de la capacité nutritionnelle qui est de 12 milliards d'individus (avec 1/3 perdu ou gaspillé) ; capacité très provisoire puisque la biocapacité globale baisse chaque année. 



Solutions pour le climat et l'Humanité ! (texte, notes et figures)

 




Bienvenue aux

www.éditions-arte-politeia.com

Site créé en 2020 en 28 langues, dont l’espéranto.

« C’est par des informations étendues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres les moyens de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde. »

Jean Jaurès


Table des matières


Introduction

À bord du Titanic

L'effet de serre

Température terrestre et gaz à effet de serre

D'où viennent les gaz à effet de serre ?

Le cycle de l’eau et le réchauffement climatique

Le CO2 reste un siècle dans l’atmosphère

La fonte des glaces et la montée des eaux

Un climat glacial en Europe ?

Aucun droit international de l’Environnement ?

Que font les économistes ?

Le Français moderne consomme 60 fois plus d’énergie que l’homme de jadis

L’Humanité consomme en 7 mois ce que la Terre produit en un an

La capacité de portance de la Terre

Les scénarios catastrophistes

De promesse en promesse

Les solutions économiques existent

La charte du consommateur responsable

Le Grand gouvernement mondial ?

Conclusion


Introduction

L'opuscule Solution pour le Climat ! Paru en octobre 2020 a été corrigé et rebaptisé Solution pour le Climat et l'Humanité ! Cette deuxième version a servi pour enregistrer une vidéo sur ma chaîne YouTube Feuilledupic pour faire comprendre à tout le monde que l'avenir de l'Humanité est entre les mains des personnes qui vivent aujourd'hui dans les pays dits développés. Vous devez absolument comprendre que tous les scientifiques sont d'accord sur le fait qu'il nous reste que quelques décennies, 20 à 30 ans, pour éviter la disparition complète de l'humanité, pourquoi il faut changer nos comportements dès aujourd'hui sans attendre que nos politiciens et les gens fortunés qui tiennent les grands médias agissent. J'agis en mon âme et conscience et j'espère avoir réuni suffisamment d'éléments et avoir été suffisamment clair pour vous convaincre.


À bord du Titanic

Un témoin raconte : « Dans la nuit, un grand bruit a surgi de la montagne comme un jour de fin du monde. Je suis sorti, et j’ai vu au loin mes voisins, un couple de personnes âgées, agiter des lampes électriques. Mais, dans un grondement de tonnerre épouvantable, ils ont disparu avec leur vieille maison dans le torrent diluvien qui descendait de la montagne ». Ce drame s’est passé dans la nuit du 2 au 3 octobre 2020, dans 5 villages du département du Var. Un « épisode méditerranéen » a emporté des dizaines de personnes, mortes ou disparues, des maisons, des voitures et détruit 35 km de route et 10 ponts, en rayant de la carte une partie de notre patrimoine. Un phénomène récurrent nous dit-on, mais qui n’avait jamais atteint cette amplitude, puisque nombre de constructions disparues avaient plusieurs siècles.




L’Humanité est montée à bord d’un Titanic qui avance droit sur un iceberg qui s’appelle le réchauffement climatique. Cet obstacle est clairement identifié et mesuré ; on connaît sa progression en ppm (partie par million) de dioxyde de carbone (CO2) et autres gaz à effet de serre (GES), son coût en dollars, sa capacité de destruction en milliards de vies humaines et milliers d’espèces animales et végétales, la montée annuelle des océans en millimètres, et les surfaces terrestres englouties en kilomètres carrés. Mieux, on sait tout ce qu’il faut mettre en œuvre pour que le capitaine redresse la barre comme nous allons le voir.

L'effet de serre

L’augmentation de la température moyenne terrestre mesurée depuis 2001 est en accord avec les prévisions du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) faite en 1990. Un réchauffement dû à la seule activité solaire n’expliquerait pas pourquoi la troposphère, qui est la partie située entre le sol et la stratosphère, voit sa température augmenter et pas celle de la stratosphère plus exposée aux rayons solaires.



Nous avons la confirmation que le réchauffement de l'atmosphère est bien dû aux seules activités humaines, c'est-à-dire à la production des seuls pays considérés comme étant développés. La figure ci-dessus montre comment l'effet de serre emprisonne les rayons infrarouges solaires sous l'effet des GES.


Température terrestre et gaz à effet de serre

En 2001, les scientifiques estimaient que l’énergie solaire conservée sur Terre à cause des émissions de gaz à effet de serre (GES) était dix fois supérieure à celle d’un effet de serre naturel. « Au XXe siècle, la température moyenne du globe a augmenté d'environ 1°C et celle de la France métropolitaine de plus de 1,5°C. »


Les 2 graphiques suivants confirment que l'élévation de la température du globe est en corrélation avec l'augmentation des émissions de GES. Nos émissions de GES ont dépassé la capacité d’absorption des puits de carbone naturels que sont les prairies, les cultures, les arbres et les puits océaniques ou phytoplancton, qui séquestrent le CO2. Les GES s'accumulent dans l'atmosphère et augmentent la température du globe à une vitesse impressionnante.



La figure ci-dessus est intéressante parce qu'elle donne pour les ères glaciaires et interglaciaires les variations des concentrations du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère terrestre qui est le principal GES. La mesure de la concentration des GES dans l’atmosphère s'exprime en ppm (partie par million). Elle était comprise entre 190 ppm durant les ères glaciaires et 260 ppm durant les périodes chaudes. Les mesures effectuées à l'Observatoire de Mauna Loa sur l'île d’Hawaï, et l'étude des bulles d'air emprisonnées dans les calottes polaires, montrent que la concentration est passée d'environ 280 ppm dans les années 1850, au début de la civilisation industrielle, à 400 ppm en 2014.



Nous constatons que nous provoquons le pire scénario prévu par le Rapport Meadows, celui du "business as usual", avec une concentration en CO2 prévue de 720 ppm en 2100 selon le GIEC ; le taux de CO2 atmosphérique le plus élevé que la Terre a connu. L'Humanité n'a aucune chance de terminer le siècle comme nous allons le voir.


D'où viennent les gaz à effet de serre ?

Les gaz à effet de serre (GES) peuvent provenir d’activités naturelles, comme celle des volcans, la décomposition des déchets organiques, la respiration des êtres vivants, et de phénomènes qui pourraient être réduits ou évités, comme le chauffage des maisons, les activités agricoles et industrielles chimiques, les transports thermiques terrestre, maritime et aérien et autres activités qui brûlent des énergies fossiles.

La production de certains GES est due aux activités humaines. C’est le cas en particulier de l’ozone (O3), du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4) et des chlorofluorocarbures (CFC) qui détériorent la couche d’ozone. La combustion du bois et des carbones fossiles (charbon, lignite, pétrole) ou du gaz naturel comme le méthane augmente le CO2 dans l’atmosphère. Le GIEC donne les contributions à l’effet de serre des principaux gaz : 60 % pour la vapeur d’eau (H2O) ; 26 % pour le dioxyde de carbone (CO2) ; 8 % pour l’ozone (O3) ; 6 % pour le méthane (CH4) et autant pour l’oxyde nitreux ou protoxyde d'azote (N2O).

La déforestation des forêts amazoniennes, du Congo et indonésiennes accélère l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère. En 2016, 30 millions d’hectares de forêts ont disparu, soit le double de 2014 ou 20151. La toundra sibérienne qui dégèle libère une grande quantité de méthane, un GES 25 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.


Nous savons tous que l’Humanité disparaîtra si elle ne réduit pas rapidement ses émissions de GES et ne restaure pas les puits naturels terrestres et océaniques qui séquestrent le carbone. Mais peu d’entre nous savent qu’une voiture thermique à l'essence génère environ 100x0,74x2,28=195 kilogrammes de CO2 pour 100 litres brûlés. Un camion brûle environ 40 litres de gasoil à l’heure et émet environ 40x0,85x3,16=107,44 kg de CO2 chaque heure dans l'atmosphère.2

Le secteur qui émet le plus de GES est celui des transports qui fonctionnent avec des moteurs thermiques (essence, diesel, éthanol, kérosène, poudre...). L’agriculture est le deuxième secteur le plus polluant comme le montre le graphique3 précédent. Les transports et l'agriculture représentent 50,3% (29+19,4+1,9) des émissions de GES et peuvent être très facilement réduits sans rien changer à notre confort. Leur réduction améliorera considérablement notre santé en réduisant encore la pollution.

Depuis l'usage des intrants azotés ou phosphatés issus du pétrole et de l'industrie chimique, qui commence après la fin de la Guerre 14-18, on constate, sur la figure suivante, l'apparition de la consommation des engrais minéraux chimiques azotés (N) représentée en bleu clair sur une échelle en millions de tonnes et une durée qui s'étend de 1882 à 20134. Avant l'usage d'engrais industriels, l’essentiel des apports azotés se faisait naturellement selon une fixation biologique grâce aux bactéries symbiotiques des légumineuses, des cultures ou des prairies et à l'absorption de l'azote atmosphérique par les plantes avec la photosynthèse.

En 2013, la moitié seulement des engrais industriels était récupérée sous forme de nourriture, le reste étant lessivé ou dénitrifié.

La ligne rouge représente l’efficacité totale des engrais azotés naturels et industriels, la somme des engrais azotés issus du pétrole est en bleu clair, celle de la fertilisation biologique en bleu foncé, celle en provenance des rejets des animaux d'élevage en vert, et celle d'origine atmosphérique en rose. Après une décroissance de la production durant la Guerre 39-45, la production d'engrais azotés est repartie à la hausse.

Le déficit entre la quantité d’engrais chimique déversée dans les champs et la production agricole récoltée apparaît clairement à partir de 1970. La production agricole intensive représente la moitié des tonnes d'engrais industriels répandus dans les champs, alors que dans les années 1880 cet écart était proche de zéro. Conclusion : si nous étions restés avec des procédés agricoles naturels ou biologiques, les cultures n'émettraient aucun GES ; nous baisserions de 19,4% nos émissions de GES et de bien plus si la population devenait végétarienne. De plus, les personnes seraient en bien meilleure santé, d'où une autre économie de GES.

Les fertilisants chimiques utilisés en agriculture intensive ont les inconvénients majeurs suivants :

1- Leur production industrielle et leur transport génèrent des GES contrairement aux composts et aux engrais organiques naturels.

2- La moitié des engrais chimiques déversés dans les champs par épandage est perdue par lessivage avec les pluies.

3- Tous ces résidus toxiques, ajoutés aux produits chimiques de consommation courante, aux résidus industriels et aux déchets finissent pour beaucoup dans les fleuves qui viennent acidifier les océans et détruire le phytoplancton qui capte le CO2.

4- Les résidus des engrais et des autres intrants chimiques toxiques, comme les insecticides ou les herbicides, appauvrissent l’humus naturel des terres, et les plantes demandent de plus en plus d’intrants chimiques pour se développer, ce qui génère de plus en plus de pollution.

C'est la raison pour laquelle les GES augmentent continuellement dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle avec une forte progression depuis 1945.


Le cycle de l’eau et le réchauffement climatique

L’agriculture biologique est la seule capable de fournir des aliments sains en évitant la pollution et le réchauffement des climats qui bouleversent le cycle de l’eau, l’équilibre des sols et des écosystèmes terrestres et marins. Selon un rapport de l’ONU (2010), l’artificialisation des sols pour l’immobilier, l’industrie et les transports détruisent chaque année 19,5 millions d’hectares de terres agricoles. Cette réduction de la biodiversité diminue également la capacité d’absorption du CO2 et de très nombreuses espèces végétales disparaissent. De plus, on constate que les activités humaines ont une action négative sur le cycle de l’eau, comme on le voit avec l’assèchement spectaculaire de la Mer d’Aral et les barrages, causé en partie au détournement des fleuves pour l'irriguer les cultures.

Par ailleurs, dire que la vapeur d’eau n’entre pas dans les études sur le réchauffement climatique, selon un avis général des spécialistes (en 2019), semble une erreur. Pourquoi ? La quantité d’eau, présente sous les formes solide, liquide et gazeuse, est constante depuis l’apparition des océans sur la Terre qui est recouverte au 2/3 d’eau. La vapeur d’eau, bien qu’en très faible quantité dans l’atmosphère (voir le premier tableau), participe pour 72 % (60 % pour le GIEC) à l’effet de serre, dont 1 % est dû aux activités humaines.


On sait que le cycle de l’eau, avec les précipitations, régule naturellement la répartition de l’eau entre l’atmosphère et les océans. Mais une température plus élevée provoque plus d’évaporation et de précipitations. La fonte des glaces augmente l’état liquide, la quantité d’eau dans les océans et la vapeur d’eau dans l’atmosphère.


Le CO2 reste un siècle dans l’atmosphère

Les atmosphères de Vénus et de Mars sont très riches en CO2, avec des teneurs respectives de 97 % et 95 %. Leur effet de serre provoque des températures atmosphériques de plusieurs centaines de degrés qui n’ont pas permis le développement de la vie, contrairement à l’atmosphère terrestre qui contient très peu de CO2, comme le montre le tableau suivant.

Le tableau et les courbes ci-joints illustrent l’activité et la durée de vie des principaux GES qui retiennent le rayonnement solaire. L'expression « forçage radiatif résiduel » exprime en Watt par mètre carré l'influence des GES sur le climat. Le difluoroéthane ou HFC-152a, représenté par la courbe en rouge sur le second graphique diminue après un an et disparaît après 10 ans. Le méthane ou CH4, représenté par la courbe en jaune, diminue après 10 ans et disparaît après un siècle. Le dioxyde de carbone ou CO2, représenté en bleu clair, baisse de manière significative après un siècle et disparaît après 1000 ans. Certains halocarbures ou CF4 représenté en violet en haut du diagramme, qui détruisent la couche d’ozone, restent stables au-delà de 1000 ans et disparaissent après 50 000 ans.



La fonte des glaces et la montée des eaux

Le volume total des glaces continentales était estimé en 2001 à un peu plus de 30 millions de kilomètres cubes (planet-terre.ens-lyon.fr), soit 27 millions de kilomètres cubes d’eau gelée. Entre 2012 et 2018, la fonte de cette glace était en moyenne de 335 milliards de tonnes par an (futura-sciences.com, 13/04/2019). En convertissant les quantités en tonnes et en les divisant entre elles, on obtient (27 millions de km3 = 27x1018 dm3 ou litres ou 27x106 milliards de tonnes d’eau, et 27x106/335=) 8059,7 années pour la fonte totale théorique au rythme actuel du réchauffement.

En 2015, le CNES annonçait, selon les observations des satellites, que le niveau des mers et des océans avait augmenté à une vitesse moyenne de 3,3 mm par an depuis 1992 (presse.cnes.fr, 11/12/2015). À ce rythme en 100 ans, la montée des océans serait de (3,3 x 100= 330 mm ou) 33 cm pour l’an 2100. Conclusion : contrairement à un avis général, le recul des côtes est plus dû à l’érosion, amplifiée par les phénomènes météorologiques comme les ouragans, qu’à la montée des eaux due au réchauffement climatique.

Prenons quelques exemples qui négligent le facteur temps du réchauffement. Selon Jack Williams, professeur à l’université du Wisconsin à Madison, en 2030 la Terre pourrait revenir trois millions d’années en arrière. Le niveau des océans était alors 18 mètres plus élevé. Les températures étaient seulement de 1,8 à 3,6 °C plus élevées qu’aujourd’hui. Et en 2150, la Terre pourrait revenir 50 millions d’années en arrière, à l’aube de l’évolution des premiers mammifères (AFP, 11/12/2018). Un autre article, du glaciologue Richard Alley, paru sur le site nationalgeographic.com, avance que si nous ne réduisons pas rapidement nos émissions de GES, la totalité de la glace du Groenland pourrait fondre en élevant le niveau de la mer de 7 mètres. Selon une autre source, le niveau marin pourrait s’élever d’environ 80 à 90 mètres (syl.g.pagesperso-orange.fr/page4.htm). Toutes ces assertions sont fausses au regard de mes calculs.

Il est intéressant de voir le résultat de la montée des eaux dans les zones terrestres basses. J’ai donc réalisé ci-dessous une simulation de la montée des eaux pour la Charente-Maritime pour une élévation de 7 mètres5, sachant qu’au rythme actuel, il faudrait (7000/3,3) 2121 ans pour atteindre une telle montée de l’eau.


Un climat glacial en Europe ?

Il existe une autre préoccupation : toute l’eau de fonte provenant du Groenland ralentit le Gulf Stream, qui apporte de l’eau chaude provenant de l’équateur vers l'océan Atlantique Nord en maintenant le climat tempéré en Europe de l’Ouest. Depuis le milieu du XXe siècle, ce dernier s’est affaibli de 15 %. Dans un article du Washington Post, Stephan Rahmstorf attribue l’affaiblissement du Gulf Stream aux énormes volumes d’eau de fonte provenant du Groenland. Effectivement, la circulation méridienne de retournement distribue vers le nord l’air chaud et les eaux chaudes tropicales. Ces dernières sont à l’origine du Gulf Stream. Or, si cette circulation continue à ralentir, elle pourrait engendrer un climat glacial sur l’Europe. (notre-planete.info). Mais je précise une chose souvent oubliée, toutes choses restant égales par ailleurs, ce refroidissement durera une courte période.



Aucun droit international de l’Environnement ?

Le 22 août 2002, « le Conseil d’État a suspendu l’application de plusieurs arrêtés pris par des maires interdisant l’implantation d’antennes-relais de téléphonie mobile dans leurs communes. »6 Des maires français ont pris des arrêtés contre l’usage du dangereux pesticide glyphosate dans leurs communes. Certains juges ont estimé qu’il appartenait aux maires de prendre les mesures de police générale nécessaires à la sécurité et à la salubrité publiques. Mais les cours administratives d’appel ont ordonné la suspension de ces arrêtés, idem pour le Conseil d’État.

L’Union européenne traite de l’Environnement avec la directive européenne 2004/357. Cette directive fixait en 2004 l’application des principes de « responsabilité environnementale » et «pollueur-payeur […] en vue de prévenir et de réparer les dommages causés aux animaux, aux plantes, aux habitats naturels et aux ressources en eau, ainsi que les dommages affectant les sols » (eur-lex.europa.eu).

Cette directive a été traduite sous forme d’une charte adossée à notre constitution en 2005, mais le principe « pollueur-payeur » sous-entend que l’on peut dégrader pour faire des profits à condition de payer. Grâce aux plaintes déposées par la société civile en septembre 2012, la société française Total, responsable de la marée noire survenue en décembre 1999 sur les côtes de Bretagne, a été condamnée à dédommager les plaignants.

Une Chambre pour l’Environnement a été instituée en 1993 par la Cour internationale de justice, afin de régler les atteintes à l’Environnement en dehors des guerres. Cette chambre n’a pas été renouvelée en 2006 faute de plaignant, parce qu'il n'existe quasiment pas de droit international de l'Environnement. La Charte des Nations Unies n’évoque pas l’Environnement. Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et la Commission du développement durable débattent de ces questions sans pouvoir présenter de plaintes devant les juridictions onusiennes.

Mais que représenteraient les dommages et intérêts versés par les États pollueurs pour des accidents nucléaires comme le nuage radioactif provoqué par l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986 ou l’accident de Fukushima en 2011, au regard des immenses dégâts environnementaux provoqués ? L’homme qui a aboli l’esclavage, donné des droits aux travailleurs, des droits aux femmes, des droits aux enfants et veut un droit pour les animaux doit reconnaître le droit à un Environnement sain et à la stabilité des climats avant qu’il ne soit trop tard.

Nous devons créer un Code pénal international de protection de l’Environnement contraignant, qui ne se contente pas d'une simple déclaration ou du droit « pollueur-payeur ». Et après les créations de la Cour internationale de justice et des Tribunaux pénaux internationaux (TPI), qui sont habilités à juger les crimes contre l’Humanité, une Cour internationale de l’Environnement (CIE) doit être créée pour juger les atteintes graves à l’Environnement.


Que font les économistes ?

Les économistes ont souvent révisé leur position après les grandes crises économiques qu’ils n’ont pas su prévenir. C’est le cas du célèbre économiste libéral britannique John Maynard Keynes (1883-1946) qui a modifié ses visions ultralibérales après la crise des années 1930. Et la nouvelle théorie prépare bien souvent d’autres crises : Guerre mondiale 39-45, chocs pétroliers 73 et 79, subprimes 2007, crise sanitaire 2020, pour n’en citer que quelques-unes.

Il est coutumier de ne pas voir apparaître dans les livres d’économie certains auteurs qui remettent en cause les doctrines libérales et socialistes productivistes et consuméristes. C’est notamment le cas du Français Charles Gide (1847-1932), théoricien du coopératisme, du Britannique Arthur Cecil Pigou (1877-1959), inventeur du concept « pollueur-payeur », du Roumain Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994), inventeur de la bioéconomie et du concept de décroissance, et des Canadiens Mathis Wackernagel et William Rees, professeurs et inventeurs de l’empreinte écologique.

Il semble dérangeant pour les économistes ultralibéraux d’entendre que l’économie doit satisfaire nos besoins sans dépasser les limites des ressources terrestres. Cette surdité environnementale est à l’origine de tous les problèmes sanitaires, écologiques et climatiques actuels.


Le Français moderne consomme 60 fois 

plus d’énergie ou de CO2 que l’homme de jadis

Pour illustrer notre responsabilité dans les émissions de GES, je vais calculer le CO2 émis en moyenne par une Française ou un Français moyens en partant de la consommation globale de la population française sur le sol français en 2012 et en la convertissant en quantité de CO2. Cette consommation était d'environ 50.000 kWh (kilowatts par heure) d’énergie primaire selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe) citée par Jancovici.com. Cette valeur ne comprend pas les dépenses dues aux importations en provenance des pays fournisseurs comme l'Argentine, le Brésil, la Chine, etc.

En divisant cette quantité par 365 on obtient le nombre moyen de kWh par personne en 24 heures, soit 137 kWh (50.000/365=136,986). Un litre d’essence contenant 9,63 kWh8, en divisant 136,986 kWh par 9,63 kWh (136,986/9,63=14,225) on obtient le nombre de litres de carburant utiles pour produire cette énergie, soit 14,2 litres de carburant en 24 heures par personne.

Considérant que la masse volumique du gasoil est de 0,85 kg/l et qu'un gramme de gasoil brûlé rejette 3,16 grammes de CO2, un litre de gasoil rejette 0,85x3,16 = 2,67 kg de CO2. 14,2 litres de gasoil brûlés rejettent donc dans l'atmosphère 38,2 kg de CO2. L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe) l’évaluait à 32,6 kg en 2015.

Maintenant, comparons cette consommation avec une personne qui vit sans machines (voiture, machine à laver, téléphone…) et qui brûle en moyenne 2000 calories par jour ou 2,791 kWh. Nous avons vu qu'une personne actuelle a besoin en moyenne de 136,986 kWh pour assurer son niveau de vie, soit 117.786,76 kcal. En divisant ce dernier nombre par 2000 on obtient 58,89. Une personne sans aucune machine consomme environ 60 fois moins d'énergie que celle qui vit assistée de machines. À cette valeur, il faudrait ajouter les biens importés des grands ateliers du Monde comme l'Argentine, le Brésil, la Chine, etc.

Le polytechnicien Jean-Marc Jancovici écrit sur Jancovici.com : « Un Français a l’équivalent de 400 à 500 esclaves [personne sans machines à 2000 calories par jour] à sa disposition 24 heures sur 24 ! (sans compter les importations, qui en rajoutent pas loin de 100). Ce résultat serait le même, en ordre de grandeur, pour l’essentiel des Européens. » (?)9.


L’Humanité consomme en 7 mois 

ce que la Terre produit en un an

Depuis les années 1970, l’Humanité consomme plus de ressources que la Terre ne peut en produire, avec de très fortes inégalités entre les pays riches et les pays pauvres, et à l’intérieur d’un même pays entre les gens riches et les gens pauvres.

Global footprint Network, fondé en 2003 par Mathis Wackernagel, calcule la date à laquelle l’Humanité a consommé toutes les ressources terrestres renouvelables qu’elle produit en un an. Le Jour de dépassement était le 29 juillet pour l'année 2021. On voit sur le graphique qu'en 2020, année de ralentissement de l'économie mondiale à cause de la pandémie Covid-19, l'humanité a moins puisé dans les ressources que les années précédentes, ce qui montre que notre capacité à restaurer la planète est bien réelle et entière.

Le graphique montre que le déficit écologique global se creuse chaque année. Les pays riches, principalement responsables de ce déficit, doivent cesser de polluer et de gaspiller les ressources renouvelables et non renouvelables et adopter une économie circulaire et décroissante. Nous savons réduire la pollution pour restaurer la biocapacité globale, limiter les naissances et ensemencer les déserts. Le président Mouammar Kadhafi (1969-2011) avait effectué des forages jusqu’aux deux grandes nappes phréatiques10 du désert libyen et réussi à l'irriguer et l'ensemencer. Les surfaces additionnées des déserts de plus de 5 millions d'hectares, sans les pôles arctique et antarctique, représentent 1,89 million d'hectares11, qui pourraient nourrir environ un milliard de personnes.

La pollution des terres agricoles avec l’agrochimie et l’artificialisation des sols avec les constructions engendre une baisse continue de la capacité de la Nature pour absorber les GES et engendre une augmentation de la température globale qui modifie les climats. De très nombreuses espèces disparaissent faute de pouvoir s’adapter à l’environnement dégradé.

Les ressources disponibles par individu sur Terre varient selon plusieurs facteurs qui sont : la population mondiale, le nombre global d’hectares terrestres et marins bioproductifs, le niveau de vie des individus et les ressources non-renouvelables comme le pétrole. Plus le niveau de vie est important, plus il faut d’hectares bioproductifs et de matières premières pour produire aliments, habillement, habitat, moyens de transport, etc.

En résumé, pour plus d’égalité et de justice sur Terre, il faut commencer par adopter une économie écologique, décroissante, circulaire et augmenter la biocapacité en supprimant les déserts et en régénérant les océans, les prairies et les forêts.



Qu'elle est la capacité de portance de la Terre ?

Considérant que l’empreinte écologique moyenne pour soutenir son niveau de vie d'un individu est de 6,1 ha globaux (hag) dans les pays à revenu élevé, de 2 hag dans les pays à revenu moyen et de 1,2 hag dans les pays à faible revenu, et si nous adoptions une empreinte moyenne de 2 hag dans tous les pays, il faudrait ramener la population mondiale à 12/2=6 milliards d’individus. En irriguant les zones désertiques, nous pourrions gagner environ 2 milliards hag et la Terre pourrait porter un milliard de personnes supplémentaires, c'est-à-dire au moins 7 milliards. En mars 2020, la population mondiale était estimée à 7,8 milliards.

La baisse de la démographie mondiale est possible en baissant le niveau de vie des pays riches et en élevant le niveau de vie des pays pauvres. Il suffirait d’abandonner la surproduction et le gaspillage des ressources pour mieux les partager avec le Sud. C’est à ce prix que les pays du sud pourront maîtriser les naissances grâce à l’éducation et la contraception.

La superficie de la Terre est d’environ 51 milliards d’hectares (ha), dont environ 12 milliards d’hectares bioproductifs12 terrestres et marins en 2009 et seulement 71,5 millions d’ha terrestres gérés biologiquement en 2018. Résultat, l'empoisonnement des terres avec les intrants chimiques diminue continuellement la capacité de portance de la Terre.


Les scénarios catastrophistes

Plusieurs scénarios prévoient les répercussions qu’auront l’augmentation de la température et la baisse des ressources et de la biodiversité. Le premier en date est celui du MIT (Massachusetts Institute of Technology) ou Rapport Meadows13 paru en 1972, dont les pronostics ont été confirmés en 2004 sur une période de 28 ans, comme le montre le graphique ci-dessous. Les dernières vérifications effectuées en 2008 et 202114 ont confirmé, le scénario business as usual. Mais je pense que la date de l’effondrement de la population qui était prévue en 2030 doit être avancée en 2020, si l’on tient compte des pronostics sanitaires du professeur Dominique Belpomme15, dont la pandémie planétaire du covid-19 est l’un des éléments. Je pense que nous n’atteindrons pas les quelque 9 milliards d’habitants prévus pour 2030 par le scénario business as usual du Rapport Meadows encore moins les 11,2 milliards prévus par l’ONU16 en 2100. Je précise au passage que ces 11,2 milliards sont considérés à tort par certains analystes comme étant la capacité de charge de la planète17, comme je l'ai démontré dans mes calculs précédents.

J’ai avancé l’échelle de temps du graphique du MIT de dix années. Cette vision est conforme à celle de l’ONU publiée en 2019, qui prévoyait (selon l’estimation la plus basse) le début de l’effondrement de la population âgée de 0 à 14 ans vers 202018.

L’organisme de la sécurité alimentaire FAO de l’ONU avait lancé en 2003 un programme Faim Zéro pour l’an 2030 qui n’est plus d’actualité depuis le milieu des années 2010. Le fléau de la faim a décimé 10 millions de personnes en 2019, alors qu’« on peut nourrir 12 milliards d’êtres humains. Les victimes de famine sont donc assassinées »19 selon Jean Ziegler. Nous gaspillons un tiers de la nourriture produite.



Selon les prévisions les plus pessimistes de l’ONU, mais beaucoup plus optimistes que celles du Rapport Meadows, la population mondiale, tous âges confondus, devrait décliner vers 2055, soit 25 ans après la date avancée par le graphique précédent.

Dans Mal de terre (2003), l’astrophysicien Hubert Reeves donne trois scénarios catastrophistes. Le premier est celui que nous vivons. La température augmentera de 3 à 5°C. Des îles disparaîtront et des villes côtières basses seront inondées. La faune et la flore des zones chaudes migreront vers le nord, mais la majeure partie d’entre elles sera dans l’incapacité de s’adapter faute de temps et disparaîtra. La population humaine diminuera parce qu’elle aura du mal à s’approvisionner en eau potable et en nourriture, etc. Deuxièmement, la température atteindra 60 à 70°C et la vie reculera d’un milliard d’années, et seules certaines algues et bactéries survivront. Comme il restera cinq milliards d’années de vie au soleil, on peut envisager un retour de l’homme, mais rien n’est moins sûr. Troisièmement, la température s’élèvera de plusieurs centaines de degrés, et toute vie sera anéantie. La vie reculerait de quatre milliards d’années et le temps astronomique laissera encore moins de chance à la réapparition de l’homme sur Terre.

Dans Ces maladies créées par l’homme (2004), le scénario du cancérologue Dominique Belpomme prend en compte l’incidence du réchauffement climatique sur la santé humaine. L’horloge biologique de l’évolution de la vie sur terre est très lente, elle se compte sur une échelle de temps qui se chiffre en millions d’années. De ce fait, avant que la température n’augmente de plusieurs degrés d’ici 2100, l’Humanité aura probablement disparu suite à de nouveaux problèmes de santé.

Aux perturbations précédentes, induites par l’effet de serre, Belpomme ajoute les dégradations liées à la diminution qualitative des ressources terrestres renouvelables, et la diminution quantitative des ressources non renouvelables utiles à notre économie. De plus, l’augmentation de la température favorisera la multiplication et la dissémination des bactéries, des virus et des parasites, et l’apparition de maladies tropicales inconnues sous nos latitudes. Le covid-19 confirme le bien-fondé de ces prédictions, et, plus grave encore, révèle l’insuffisance des services de santé publique.

Quand on additionne tous ces facteurs, nous pouvons craindre un « sixième épisode d’extinction biologique » dont l’Humanité sera responsable. Belpomme dit que le cancer est une maladie créée par l’homme et qu’il est « en grande partie induit par la pollution de notre Environnement. » Les maladies d’aujourd’hui ne sont plus naturelles, mais presque tout artificielles, dit-il encore, et rien n’indique que les futurs progrès de la science permettront de les éradiquer comme nous l’avons fait dans le passé pour les maladies infectieuses ; la pandémie Covid-19 en est un exemple.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, le nombre de nouveaux cas de cancer n’a cessé d’augmenter. Ce phénomène concerne tous les pays fortement industrialisés et s’étend aux pays en voie de développement. « Nous nous trouvons confrontés à un problème qui n’est plus d’ordre médical, mais sociétal » (p26). « Écologie et santé, Environnement et cancer sont liés » (p27). Belpomme prévoit la stérilité du sperme humain vers 2060. « La preuve ressort clairement de plusieurs études épidémiologiques récentes, où une relation entre pesticides, malformations congénitales, stérilité et cancers des testicules a pu être établie » (p129).

De promesse en promesse

La communauté internationale a adopté deux accords pour lutter contre le réchauffement climatique : la Convention-cadre des Nations de Rio en 1992 et le Protocole de Kyoto en 1997. Depuis 1995 se tient chaque année une Conférence des parties ou COP (Conference of the Parties).

Depuis le rapport de l’International Panel on Climate Change de l’ONU de 2001, des milliers d’experts ont reconnu la responsabilité humaine du réchauffement des climats. La 17e Conférence de Durban fin 2011 s’est terminée sur un accord minimaliste qui prévoyait la poursuite du protocole de Kyoto et un accord sur la mise en place d’un fonds vert, dont le financement n’a pas été élucidé. Il prévoyait une procédure de négociations en vue d’un engagement juridique de tous les États d’ici 2015, pour une entrée en vigueur en 2020. Mais cet accord n’est toujours pas juridiquement contraignant pour les parties en 2021.

Les promesses de réduction de GES faites par les pays ne couvrent que 60% des efforts nécessaires pour tenir le réchauffement en dessous de 2°C d’ici à 2100. En 2013, une hausse générale de 4,8°C des climats était annoncée d’ici 2100 par le GIEC.

Pour la COP 25 de 2019, on lisait sur le site de l’ONU : « Si les tendances actuelles persistent, on peut s’attendre à ce que les températures mondiales augmentent de 3,4 à 3,9°C au cours de ce siècle, ce qui aurait des conséquences considérables et destructrices. » et à la fin de la conférence : « Le sommet a servi de tremplin aux prochaines échéances cruciales fixées par l’Accord de Paris pour 2020, attirant l’attention du monde entier sur l’urgence climatique et la nécessité d’intensifier considérablement l’action.

Les dirigeants de nombreux pays et de nombreux secteurs ont intensifié leurs efforts. Plus de soixante-dix pays se sont engagés à réduire leurs émissions de carbone à zéro d’ici 2050, même si les principaux émetteurs ne l’ont pas encore fait. Plus de 100 villes ont fait de même, dont plusieurs des plus grandes du monde. » Et en conclusion : « À l’heure actuelle, des efforts insuffisants sont déployés pour atteindre les trois objectifs climatiques : réduire les émissions de 45 % d’ici 2030 ; atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050 [ce qui signifie une empreinte carbone nulle] et stabiliser l’élévation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius d’ici la fin du siècle ». Les chefs d’États ou de gouvernements se sont encore réunis le 30 septembre 2020 en vue d’agir. Mais, pour l’instant, il ne s’agit toujours que de simples déclarations d’intention.


Les solutions économiques existent

Les solutions climatiques sont rarement abordées par les médias qui font plus d’audience avec les catastrophes. Je rappelle que mon Guide de la révolution non-violente à la mémoire de Gandhi (2008), proposait une Charte du consommateur responsable, que j’ai réactualisée en 40 points à la fin de cet opuscule. Ces conseils individuels doivent s’accompagner de mesures économiques fortes comme celles du Drawdown, proposées par Paul Hawken et une équipe de 70 personnes venant de tous horizons.

L’objectif étant de savoir comment on peut inverser le réchauffement climatique en cours, le Drawdown montre qu’on peut le faire en appliquant les 80 solutions proposées sur une période de 30 ans, entre 2020 et 2050. Elle présente trois scénarios : Optimal, Drawdown et Plausible, qui correspondent à des degrés de réussite différents. Si tous les pays appliquaient le Drawdown, les émissions de GES baisseraient à un niveau supportable pour les écosystèmes naturels, et donneraient une chance à l’Humanité de ne pas disparaître de la Terre.

Plusieurs mesures proposées par le Drawdown sont réclamées par les écologistes depuis 70 ans pour certaines, ce sont l’agriculture biologique, le végétarisme, la décroissance… Le Drawdown les additionne avec des solutions innovantes et d’autres solutions transitoires, comme le maintien de l’énergie nucléaire.

J’ai réalisé une synthèse des solutions avec un schéma et deux histogrammes en exploitant les données du livre Drawdown (2018). Les valeurs sont en gigatonnes de CO2 et équivalent de CO2 pour les autres GES. Les économies réalisées sont supérieures aux sommes investies pour la mise en œuvre des solutions. J’ai supposé dans mon graphique que les économies de GES réalisées en 30 ans ramèneront les émissions de GES à leur niveau préindustriel, voire plus bas avec le scénario optimal. J’ai imaginé, par prudence, une stabilisation des GES entre 2020 et 2030 avant leur diminution puis leur stabilisation.




Les 10 premières solutions, sur les 80 proposées, représentent plus de la moitié des économies de CO2 réalisées sur 30 ans, et les 5 premières (Fluides frigorigènes, Éoliennes terrestres, Réduction du gaspillage alimentaire, Alimentation riche en végétaux, Forêts tropicales) plus du tiers.

Si on découpe les 80 solutions en 7 secteurs, l’Alimentation, l’Énergie et l’Affectation des terres montrent que le végétarisme, l’agrobiologie et les énergies renouvelables totalisent 69 % de la réduction des GES.



Je pense que l'on pourrait faire beaucoup mieux dans le secteur des transports en France, en rétablissant les lignes ferroviaires qui ont été supprimées par la SNCF.


La charte du consommateur responsable

  1. Pratiquez la méditation afin de vous relier et de voir la réalité en face pour agir en pleine conscience.

  2. Agissez toujours avec amour et bienveillance sans jamais céder à la peur et à la vengeance, principaux vecteurs de la manipulation médiatique.

  3. Protégez-vous de la publicité et des médias mensongers et recherchez les bonnes informations sur Internet.

  4. Tendez vers une alimentation végétarienne et biologique, pour votre santé, celle des cultivateurs, la biodiversité et les climats.

  5. Quittez les grandes agglomérations, les zones côtières et montagneuses à risques.

  6. Rejoignez les villages sécurisés et organisez votre autosuffisance alimentaire avec un jardin, la récupération de l’eau de pluie et des moyens de purification de l’eau.

  7. Pratiquez le compostage de vos déchets organiques.

  8. Plantez des arbres autant que vous le pouvez, et notamment des fruitiers.

  9. Soignez-vous avec les médecines naturelles et l’homéopathie.

  10. Utilisez les moyens de locomotion les moins polluants, les transports en commun, la marche, le vélo, des véhicules motorisés « propres » en réduisant votre vitesse, pratiquez le covoiturage.

  11. Abandonnez les moyens de transport individuels thermiques générateurs de gaz à effet de serre (essence, gasoil, etc.).

  12. Privilégiez les produits locaux pour éviter le transport.

  13. Triez et recyclez vos déchets. Demandez des installations de récupération et de recyclage aux élus si elles n’existent pas.

  14. Choisissez le plus possible des énergies renouvelables (solaire, éolienne, géothermie, etc.).

  15. Réduisez votre consommation générale au strict nécessaire : transport, chauffage, eau et alimentation....

  16. Supprimer les produits issus du pétrole : produits chimiques d’entretien, médicaments allopathiques, matières plastiques, tissus, etc.

  17. Privilégiez les matériaux et produits naturels.

  18. Évitez de renouveler vos appareils, faites-les réparer, sinon, achetez ceux qui consomment le moins d’énergie.

  19. Pratiquez le réemploi des matériaux, l’achat de matériels et de vêtements d’occasion.

  20. N’hésitez pas à produire localement et de manière artisanale avec des matériaux écologiques durables pour relocaliser l’économie ; et achetez des produits locaux en priorité.

  21. Achetez des produits neufs en dernier ressort, mais qui respectent l’Environnement, l’éthique humanitaire et l’équité (aliments, vêtements, matériaux, etc.).

  22. N’achetez pas de bois exotique, pour lutter contre la déforestation des forêts tropicales et le transport.

  23. Ne consommez pas de produits d’importation qui parcourent de longues distances et sont le plus souvent fabriqués par des femmes et des enfants exploités.

  24. Exigez une traçabilité qualitative et éthique des produits de consommation.

  25. Évitez de bâtir sur des terres bioproductives et occupez autant que possible les locaux vides.

  26. Prévoyez des abris souterrains et renforcez vos portes, fenêtres et toiture pour faire face aux tornades et aux ouragans.

  27. Construisez des habitats écologiques renforcés et des écovillages en évitant d’artificialiser les sols.

  28. Développez une culture de la vie et de protection de la Nature, en ramassant par exemple les sacs et les bouteilles en plastique abandonnés pour montrer l’exemple.

  29. Utilisez le plus possible des moyens publics et collectifs : transport, téléphone, terminal Internet, etc.

  30. Pratiquez le plus possible le troc, les échanges non marchands (système d'échange local ou SEL), le don, et évitez de payer avec des moyens électroniques.

  31. Faites travailler la banque éthique Nef (Nouvelle économie fraternelle).

  32. Ne collaborez plus à la fabrication d’armes, de jouets, de jeux et de livres éduquant à la violence.

  33. Créer des spectacles locaux éducatifs sur la situation du monde.

  34. Professeurs, éducateurs et parents, informez et éduquez les enfants aux bons gestes.

  35. Organisez et signez des pétitions pour faire pression sur l’ONU et les États, afin qu’ils agissent pour tenir leurs promesses en matière de réchauffement climatique.

  36. Pratiquez la désobéissance civile, la grève, le boycott, les manifestations et les marches silencieuses pour protester contre la pollution en tout genre ; voir le Guide de la révolution non-violente à la mémoire de Gandhi (2008).

  37. Lisez Politeia – Traité de politique pour la démocratie et l’écologie (2020) pour savoir comment réformer le système politico-économique de l’Union européenne et mon Projet constitutionnel (prévu en 2021)

  38. Consacrez une part des économies faites en réduisant votre consommation à des œuvres humanitaires pour le Quart et le Tiers-Monde avec les ONG et les associations.

  39. Informez votre entourage sur la gravité de la situation planétaire pour encourager le sauvetage de l’Humanité.

  40. Aidez autour de vous les personnes en difficulté.

Restez imaginatif, ces conseils ne sont pas une bible. Mais si vous appliquez quelques-unes de ces recommandations, l’Humanité aura peut-être une chance de survivre.


Le Grand gouvernement mondial ?

Le capitalisme est une maladie de la possession, une compensation engendrée par un malaise intérieur, une dé-spiritualisation qui provoque le besoin d'une capitalisation inutile de richesses matérielles pour accéder à un pouvoir illimité sur ce Monde. Pour arriver à ses fins, les capitalistes ont recours au dressage publicitaire des masses pour en faire des consuméristes (autre forme de compensation) qui brûlent la planète par les 2 bouts en ruinant leur santé, ce qui devient une nouvelle source de profit avec : vaccins, tests sanitaires, médicaments allopathiques, chirurgie, soins hospitaliers...

Conséquence de cet abrutissement généralisé : la ruine de la citoyenneté, la destruction de la biodiversité et le réchauffement des climats qui menace l'humanité.

La fausse idée qu'il y aurait trop d'individus sur Terre, une surpopulation qui serait responsable du réchauffement des climats sert de prétexte à l'oligarchie capitaliste internationale pour résoudre le faux problème avec la destruction massive d'une très grande partie de l'humanité.

Cet « humanicide » a commencé de toucher les plus pauvres qui ne sont en rien responsables du réchauffement climatique, puisque leur empreinte écologique est la plus faible du Monde, très inférieure à la biocapacité disponible.

Je constate qu'une grande partie de la population, manipulée par certains médias ésotériques, adhère à cette politique génocidaire (ou humanicidaire) en arguant que les victimes ont choisi de vivre cette expérience en s'incarnant dans des régions du Monde défavorisées. Ainsi, plus rien ne s'oppose à la barbarie que nous revivons comme dans les années sombres des années 30-40.

La réponse des capitalistes à la menace climatique imminente n'est pas la mise en œuvre de la raison, qui les a quittés depuis longtemps, mais le projet du Grand gouvernement mondial avec lequel ils s'imaginent, après avoir détruit une très grande partie de l'humanité (c'est en cours), qu'ils régneront sur une population asservie avec le transhumanisme (eugénisme + électronique implantée) qui n'opposera plus aucune contestation à leur règne insensé. Ils construisent des bunkers avec des réserves en s'imaginant qu'après le grand chaos qu'ils ont programmé, ils se réveilleront dans un nouveau monde paradisiaque.

En attendant, l'Europe s'enferme derrière des barbelés ; 66 murs de la honte s'élèvent sur les frontières étatiques pendant que 10 millions de personnes sont mortes de faim en 2020, dont un enfant toutes les 5 secondes. Des camps de réfugiés sont des mouroirs où plus aucun journaliste et ONG ne peuvent pénétrer.

Le programme Zéro faim de la FAO pour 2030 n'est plus d'actualité, l'ONU, le FMI et La Banque mondiale vont même jusqu'à falsifier les données statistiques pour masquer le drame humain qui se déroule en dehors des micros et des caméras des grands médias occidentaux.

On entend que des sociétés secrètes et des milliardaires sont les protagonistes de ce vaste projet de contrôle du Monde en dehors des démocraties représentatives et des partis politiques qu'ils dominent depuis la chute du Mur de Berlin.

Les organisations et fondations internationales telles que le Council on Foreign Relations, la Commission Trilatérale, le groupe Bilderberg, la Fondation Ditchley, Skull and Bones, etc. sont le plus souvent désignées comme étant les protagonistes de se projet totalitaire insensé selon Wikipédia.

Certains nombrilistes occidentaux repus voient dans la thérapie des réincarnations un nouveau moyen d'accéder à la lumière. Discours lénifiant qui vous fait oublier la barbarie orchestrée par l'Occident. L'ésotérisme ne doit pas nous faire oublier la Loir d'amour de Christ, qui nous invite à venir en aide à celles et ceux qui souffrent. Nul doute, nous récolterons bien ce que nous avons semé (selon la loi du karma), mais pas seulement individuellement, mais aussi collectivement.

Verront-ils la lumière du soleil quand ils sortiront de leurs bunkers ?


Conclusion

Les catastrophes naturelles se multiplient en provoquant une migration climatique des hommes et de la biodiversité, quand ils ne disparaissent pas. Tous ces risques ont été prévus par des savants à partir des années 1970 et passés sous silence par les politiques et les médias. Toute personne habilitée, qui avertit ses contemporains des dangers du réchauffement climatique, menace les intérêts des lobbies qui n’ont qu’un seul but, faire de l’argent coûte que coûte quitte à voir disparaître l’humanité. Pire, le Drawdown est passé sous silence alors qu’il propose des solutions chiffrées gagnantes sur tous les tableaux.

On peut regretter un manque de cohérence, et parfois des erreurs, dans les propos des spécialistes sur le climat, qui peut jeter un doute sur leur crédibilité. Les mesures de l’évolution du globe parlent pourtant d’elles-mêmes et les pronostics catastrophistes du Rapport Meadows de 1972 sont vérifiés.

Les tempêtes, les ouragans, les tornades, les inondations, le recul des côtes marines, les pandémies virales et bactériennes, le manque de ressources alimentaires, les guerres pourraient être évités, mais les marchands de canons, de béton et les banquiers espèrent tirer profit de la situation. Les gens qui vivent dans les pays développés doivent savoir que leur niveau de vie excessif est responsable du réchauffement climatique. Les pays dits en « voie de développement » ne doivent pas les envier et les imiter. Nous devons tous réduire notre consommation et nous instruire sur les modes de survie. Il revient à chacun de nous de changer nos habitudes.

Je reviens sur mon idée qui proposait aux citadins de quitter les grandes agglomérations, parce que je crains que ça provoque une réduction importante des terres bioproductives, ce qui précipiterait l'effondrement. Toutes les villes doivent œuvrer pour leur autosuffisance alimentaire et énergétique en relocalisant leur économie et en prenant en compte la modification des écosystèmes due au réchauffement des climats.

Il devient urgent de faire passer les intérêts collectifs en lien avec la Nature avant l’enrichissement des particuliers. Les populations doivent faire pression sur les États afin qu’ils planifient de toute urgence avec les Nations unies un plan de sauvetage international de l’Humanité. Un droit international de l’Environnement et une Cour internationale de l’Environnement doivent être institués par les Nations unies.

Je vous invite à découvrir la spiritualité pour vous maîtriser, en pratiquant la méditation positive, afin de vous relier entre vous et à la Nature, en lisant Pour la révolution intérieure à la mémoire de Srî Aurobindo (2020).


Saintes, le 24  août 2021


Notes :

1- voir : notre-planete.info/environnement/deforestation.php

2- La masse volumique de l’essence est de 0,74 kg/l et un gramme d’essence brûlée rejette 3,09 grammes de CO2, un litre d’essence rejette 0,74x3,09 = 2,28 kg de CO2. La masse volumique du gasoil est de 0,85 kg/l et un gramme de gasoil brûlé rejette 3,16 grammes de CO2, un litre de gasoil rejette 0,85x3,16 = 2,67 kg de CO2.

Selon https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/developpement-durable-reunions-virtuelles-reduire-leur-empreinte-environnementale-15249/

3- Source des données : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2015759#tableau-figure1, consulté le 03/08/2021.

4- Source : Harchaoui, Chatzimpiros, 2018 , Energy, Nitrogen, and Farm Surplus Transitions in Agriculture from Historical Data Modeling. France, 1882–2013 ; cité par resilience alimentaire.org/engrais-nutriments-et-fertilite-des-sols/. Pour plus de détail, voir (page 121) la thèse de Souhil Harchaoui, soutenue le 9 décembre 2019 à l’université de Paris Diderot, intitulée Modélisation des transitions en agriculture : énergie, azote, et capacité nourricière de la France dans la longue durée (1882-2016) et prémices pour une généralisation à l’échelle mondiale : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02940384/document.

5- Effectuée avec la carte interactive du site flood.firetree.net

6- droits.leparticulier.lefigaro.fr, 21/10/2002.

7- Les droits européen et français de l’Environnement ont été oubliés par Valérie Cabanes dans son livre Un nouveau droit pour la Terre.

8- https://energieetenvironnement.com/2020/07/31/quel-est-lequivalent-en-laitue-dun-litre-dessence/, vu le 10/08/2021.

9- Inspiré de https://jancovici.com/transition-energetique/l-energie-et-nous/combien-suis-je-un-esclavagiste/, vu le 10/08/2021.

10- https://www.youtube.com/watch?v=SuuuygYuvCQ, vu le 04/08/2021

11- Extrapolation effectuée le 04/08/2021selon :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_principaux_d%C3%A9serts

12- Sur 8,9 milliards d’ha terrestres : 1,6 de champs, 3,4 de pâturages et 3,9 de forêts.

13- D & D Meadows, J Randers, The Limits to Growth, 1972 ; Halte à la croissance, pour la version française. The Limits to Growth, the 30-Year Update, 2004 ; Les limites de la croissance, Rue de l’échiquier, 2012, pour la version française.

14- En 2008, Graham Turner, chercheur au CSIRO, reprend dans un article trois des scénarios les plus caractéristiques du Rapport Meadows de 1972. Il constate que, sur la période 1970-2000, ces données numériques étaient proches des valeurs que le Rapport Meadows présentait pour le scénario « business as usual ». En novembre 2017, 15.364 scientifiques lancent un appel, publié par la revue BioScience. Ces scientifiques relèvent notamment que le nombre d’animaux a chuté de près d’un tiers, que les émissions de gaz à effet de serre et les températures augmentent, que l’évolution démographique connaît une croissance de 35 % en 25 ans, tandis que l’eau potable se raréfie, les ressources par habitant ayant chuté de moitié en 60 ans. Ils évoquent d’autres problèmes, relevant que l’absence de prise de conscience de certaines problématiques, comme « l’échec à enrayer la pollution et à protéger les habitats naturels », met en péril l’avenir et ils soulignent la nécessité de limiter la « consommation matérielle intense ». En 2021, une comparaison des divers scénarios avec les évolutions réelles amène une chercheuse néerlandaise, Gaya Herrington, à affirmer : « Nous avons encore le choix de nous aligner sur un scénario ne finissant pas en effondrement ».

Tiré de https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Limites_%C3%A0_la_croissance), vu le 02/08/2021.

15- Ces maladies crées par l’homme, 2004 et Avant qu’il ne soit trop tard, 2007.

16- un.org/fr/sections/issues-depth/population/index.html, vu le 28/09/2020.

17- file:///C:/Users/admin/Desktop/Brouillons/article%20sur%20la%20démographie%20mondiale.pdf, vu le 28/09/2020.

18- Les chiffres montrent la médiane probabiliste et les intervalles de prévision de 80 et 95 % des projections démographiques probabilistes, ainsi que la variante (déterministe) haute et basse (+/- 0,5 enfant).

Source : population.un.org/wpp/Graphs/Probabilistic/POP/0-14/900

19- Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation de l’ONU ou FAO de 2001 à 2008 : https://www.youtube.com/watch?v=MLOQAZXwVWQ, vu le 03/03/2020.