Proposition électorale pour une Alliance civile
Valeurs
défendues (non
exhaustives, les valeurs communes ne sont pas répétées)
Politique :
Alliance civile, moralité, démocratie directe, citoyenneté active,
éducation et information citoyennes, comités de quartier, réforme
des institutions nationales et internationales, réforme des médias,
respect du principe de subsidiarité, deux niveaux d'élus,
assemblées citoyennes locales, assemblées multipartites
(régionales, nationales), tirage au sort, mandats courts, reddition
de compte, régionalisme, décentralisation, autogestion,
nationalisation des services publics et des entreprises clés,
élections des postes clés de la fonction publique et du secteur
privé, simplification de l’administration, contrôle populaire,
déconcentration
des pouvoirs, fédéralisme, mutualisme, direction collégiale,
mesures contre la pollution et pour le climat, solidarité, partage, parité
des sexes et des âges, développement du temps libre, promotion des
arts et de la culture, pacifisme et formation à la résistance sans
arme, plus de carriérisme politique, indépendance du politique
vis-à-vis de l’économie...
Économie :
Éthique, séparation
du jeu de l'économie,
recentrage
de l’économie et de la monnaie sur leur objet, monnaie locale
coopérative,
coopérativisme,
gestion par projet, économie soutenable et circulaire, écologie et
agrobiologie, circuits courts, autosuffisance (énergétique,
alimentaire, éducation, emploi), formation et apprentissage...
Pour
une Alliance civile : Sans
un changement réel, le système actuel continuera à faire des
dégâts incalculables sur nos vies et notre environnement. Le
mal français – et pas seulement français - est dans la
Constitution, l'État centralisé hérité de la monarchie, les
médias et les partis dominants qui font allégeance au capitalisme.
Cette proposition présente des solutions concrètes, applicables et
durables, pour les communes les régions et les pays.
Pour
changer le système, il suffit maintenant de vouloir et de le faire
ensemble. Contrairement à ce qu'affirme les élites dominantes
depuis toujours, le nombre d'imbéciles est un invariant des classes
sociales. Il suffit de regarder les immenses qualités développées
par la société civile (associations, ONG, etc.) Le modèle
économique coopératif (coopérativisme) a toujours bien résisté
aux « crises » provoquées par le capitalisme dans les
années 1930 et de 2008 jusqu'à nos jours. L'autogestion a résisté
au totalitarisme pendant la guerre froide, et également à de
nombreuses faillites d'entreprises. Ces deux modèles font appel à
la démocratie qui n’a jamais été appliquée par les
gouvernements représentatifs qui bâillonnent le peuple. Et
bâillonner le peuple, revient à se priver de bien des compétences
politiques. C'est ce qui nous conduit à être gouverné par des
démagogues que le pouvoir transforme en autistes. La démocratie directe implique que les
électeurs deviennent des citoyens actifs, et qu’à ce titre ils
soient bien formés, informés et consultés. Je suis persuadé que
si Aristote, John Locke ou J-J Rousseau vivaient à notre époque,
qu’ils en auraient rêvé autant que moi. Montesquieu disait que le
pouvoir devait arrêter le pouvoir, et c’est bien ce que je propose
avec la réforme de la Constitution (avec vous) et la mise en place
d’une méthode de gouvernance décentralisée et par projet. Le but
consiste à ne plus élire de représentants sur la base d’un
projet politique présenté par un parti, qui, de toute façon, ne
serait pas respecté. Les représentants seraient élus sur la base
de projets concrets et pour une durée n’excédant pas six mois,
considérant que nous sommes dans une démocratie vivante avec des
citoyens actifs, des binômes permettraient de passer le témoin
entre élus. Ces élus seraient indemnisés par les communes, la
région ou l'État, en fonction des services rendus à la
collectivité.
Les
élections municipales :
Prenons un exemple. Les citoyennes d’un comité de quartier
demandent une crèche de proximité. La demande est enregistrée à
la mairie, présentée à la population (assemblée populaire,
radio, télévision, site Internet), et soumise aux votes de
l'assemblée citoyenne communale ou intercommunale. Si le projet est
retenu, la mairie lance des appels d’offre, présente les offres
avec les budgets disponibles, les éventuels emprunts et leur
répercussion sur les impôts locaux. L'assemblée choisit une
proposition, et une délégation de suivi et de surveillance
(qualité, délai, dépenses, etc.) est élue. Ces élus (de
premier niveau) ont une fonction de contrôle sur le respect des
engagements du projet et rendent des comptes en fin de mandat.
L’administration municipale est occupée par un roulement de
citoyens actifs, pour éviter de voir se constituer des oligarchies
bureaucratiques. L’idée force est que la majorité des projets
municipaux ne repose pas sur des idées partisanes ou une idéologie,
et que ces dernières induisent bien souvent des dysfonctionnements
(favoritisme, malversation...). Regardons une entreprise, elle
recrute sur des compétences, si elle recrutait sur la base de
l'opinion politique des postulants, elle aurait bien du mal à
trouver du personnel. La réalisation d’un projet municipal émane
d'un besoin de la population à qui nous donnons ici le pouvoir de
décision. Les outils politiques employés peuvent être manuels,
informatisés ou mixtes. Les outils ne sont pas une fin, ils sont là
pour faciliter le processus démocratique, et pour donner aux
personnes une vision directe des informations sur leur ville (vie
locale, projets, etc.). Et il doit en être de même pour les
niveaux supérieurs. Le civisme et la formation citoyenne seraient
aussitôt inclues dans la scolarité locale, et un vaste programme
d’éducation serait mis en place pour les adultes avec l’aide
des volontaires et des moyens modernes de formation. Afin d’être
mieux visible sur le plan national, je propose que les différentes
listes des élections municipales adoptent un nom semblable, par
exemple « Alliance civile ».
Les
élections des conseillers territoriaux (Conseils
territorial et régional)
: Les
collectivités territoriales (commune, agglomération, syndicat
intercommunal, département, région) ont été simplifiées par la
loi du 16 décembre 2010. Les conseillers généraux
(départementaux) et les conseillers régionaux seront remplacés
par les conseillers territoriaux qui siègeront au Conseil
régional. Ces élections pourraient avoir lieu en 2015 et non en
2014 comme il était prévu pour les cantonales avant la réforme.
Nous devons attendre la révision du code électoral pour connaître
les détails de ces élections. Revenons à notre projet. Le
régionalisme est la clé de la décentralisation du pouvoir.
Sachant que la loi est faite par le Parlement, nous devons envisager
ultérieurement la révision de la Constitution pour obtenir une
direction collégiale de la région, et de l'État avec des
assemblées multipartites qui réunissent toutes les composantes de
la société, sexes et âges inclus. La démocratie semi-directe
avec des électeurs élus (deux niveaux maximum) ou tirés au sort
par et parmi les citoyens des communes, permettraient de délibérer
des projets intercommunaux, régionaux et nationaux. Les régions et
l'État doivent respecter le principe de subsidiarité, en ne
fédérant et en ne décidant démocratiquement, que ce qui relève
de leur niveau. Ces instances politiques doivent être des
facilitateurs pour la mise en œuvre de projets intercommunaux,
proposés, votés et suivis par les représentants élus, qui sont
soumis à des redditions de comptes, selon les mêmes procédures
que les communes. Dans une phase transitoire, les territoires gérés
par l'Alliance peuvent se fédérer pour mieux partager leur savoir
et s'équilibrer dans les échanges commerciaux,
tout en respectant les circuits courts.
Les
élections européennes, présidentielles et législatives : Ce
projet implique une organisation politique décentralisée et
indépendante des intérêts particuliers. D’où l’intérêt de
conquérir l'État pour provoquer une Assemblée Constituante afin de
réviser la Constitution et les lois. Notre Constitution
présidentielle, écrite pour De Gaulle, qui date de 1958, n'est pas
adaptée à notre époque. La réforme des institutions nationales,
européennes et internationales, doit placer l’humain, la
citoyenneté, l'éducation, l'information, la culture, la protection
de l’environnement et du climat, au cœur de la vie politique. La
décentralisation du pouvoir politique aux régions implique un État
national minimaliste représenté par les élus régionaux selon un
roulement de six mois. Une harmonisation européenne des règles
générales du travail, de la protection sociale, etc., s’impose en
retenant le meilleur qui existe au sein des pays. Les
services publics seront découpés en unités à
taille humaine et autogérées.
Les grandes entreprises seront découpées en coopératives fédérées
sur le plan régional ou national, voire européen. La fédération
aura pour but de maintenir un équilibre entre la production et
la consommation des territoires ; de veiller à les protéger de
la concurrence extérieure ; de promouvoir l’écologie,
l’agrobiologie et l’économie circulaire et soutenable ;
etc. Les
institutions doivent séparer définitivement la finance du
politique, et envoyer les joueurs au casino. L’économie
et la monnaie seront mises au service des populations en créant
éventuellement des monnaies locales. A terme les monnaies doivent
être indexées sur la vraie richesse, c'est-à-dire la biocapacité.
Des écoles d'administration doivent exister dans tous les
départements pour former des dirigeants. Plus de décision
autoritaires émanant brutalement de l'État, de l’Europe, des
banques, en ce qui concerne l’économie ou le social. Je souhaite
que ce texte redonne un espoir aux nombreuses personnes qui l'ont
perdu. Des solutions existent pour sortir de l'impasse.
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