LE RELATIVISME CONTRE L'UNIVERSALISME

Pour que la révolution s'opère dans le Monde entier avec tous les peuples en confiance et sur un plan d'égalité, condition indispensable de la réussite d'une révolution planétaire globale, il faut sortir de l'idée d'universalisme (blanc). Les Peuples occidentaux ont été trompés avec la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 qui a été ratifiée par très peu de pays. 

L’universalisme et l’humanisme ne sont rien d’autre qu’un catéchisme qui a voulu imposer à la Terre entière la vision de quelques penseurs blancs. J’oppose à l’universalisme, le relativisme qui respecte les traditions et les cultures de tous les peuples. Qu’elle soit laïque ou religieuse, la morale ou l’éthique que reconnaît un peuple ne peut être que relative et plurielle. Sinon elle devient une dictature imposée à tous les peuples. Il peut exister autant de morales que de peuples libres. 

Pour pallier à ce manque de respect des autres peuples, j’ai inventé le concept juridique de morale fondamentale qui restitue aux différents peuples de la Terre le droit à disposer d’eux-mêmes ; il faudra inscrire ce concept dans le droit international. La morale fondamentale que je propose d’institutionnaliser n’est pas une invention en elle-même, mais la reconnaissance de la culture de chaque peuple, qui à ce titre sont reconnues dès lors comme étant libres selon leur propre volonté et non celle des penseurs blancs. Je reconnais également la liberté des peuples qui ne sont pas constitués en État et je leur donne une place au sein de l’ONU équivalente à celles des États constitués. Cette reconnaissance clôture le chapitre historique de la domination colonialiste de la race blanche. 

L’universalisme autoritaire est remplacé par le relativisme culturel incarné par les droits fondamentaux et la morale fondamentale. La Fédération française que je propose reconnaît donc les droits fondamentaux et la morale fondamentale laïque ou religieuse de chaque peuple, pourvu qu’ils respectent la paix internationale, l’humanité et les équilibres écologiques et climatiques. Désormais, quand un peuple n’adhérera pas à la vision de ses voisins, il ne lui enverra pas sa Bible et ses soldats pour lui imposer sa vision, il s’expliquera dans de grands forums organisés entre Nations. 

Je suis convaincu que le bon sens et la vérité l’emporteront toujours pourvu que la parole soit libérée de l’influence des groupes de pression (lobbies). La différence entre la morale religieuse de type révélé et la morale laïque issue d’une organisation démocratique de la société est que cette dernière peut être remise à jour selon l’évolution de nos connaissances et des mœurs. 

La morale fondamentale inscrite dans les droits fondamentaux devient la cheville ouvrière de toutes les institutions politiques de la société selon les éléments constitutionnels que je publierai bientôt sur les éditions arte-politeia.

Jean-Paul Alonso, le 10/10/2021. Publié le même jour sur Facebook.