FEUILLE du PIC (Programme International du Coeur ou du Citoyen)

TRAITE de POLIQUE ALONSO - Coronavirus COVID-19, Drawdown, Démocratie, Écologie, Environnement et Climat, Crise financière, Décroissance, Inégalités Nord-Sud, Consumérisme, Productivisme, Pacifisme, Djihad, Spiritualité, Non-violence, Charte du consommateur responsable, Végétarisme, Commerce équitable, Ville en transition, Gandhi, Non-violence, Résistance civile.

09 février 2021

LA FABRIQUE DU CONSENTEMENT POPULAIRE et Edward Bernays

 COMMENT VOUS VOUS LAISSEZ CONFINER INUTILEMENT,

COMMENT LE CONSOMMATEUR DEVIENT CONSUMÉRISTE,
COMMENT VOUS DONNEZ LE POUVOIR AUX CAPITALISTES,
COMMENT LE CITOYEN VOTE CONTRE LUI-MÊME,
COMMENT LES FOUS DEVIENNENT ROIS,
COMMENT VOUS AVEZ PEUR DE TOUT,
COMMENT L'HOMME DEVIENT UN SOLDAT,
COMMENT L'HUMANITÉ RENDUE FOLLE S'AUTODÉTRUIT.
Peu connu du grand public, Edward Bernays fut l’un des principaux théoriciens des techniques de persuasion des masses. Les industriels s’en sont emparé pour lutter contre les grèves avec l’objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et transformer le citoyen en consommateur. L'État les a utilisées pour convaincre les masses à rentrer en guerre pour développer une économie de guerre. Bernays manipula le peuple en se servant de la popularité de personnes connues pour faire fumer les femmes entre autres.
Ce documentaire explique comment les masses médias sont manipulables pour en faire des consommateurs qui ne répondent plus à leurs besoins, mais à des envies qui leur sont inculquées avec des méthodes psychologiques qui exploitent leurs émotions. Les masses en sont arrivées à consommer tout et n'importe quoi, c'est-à-dire à surconsommer les ressources naturelles de la planète au point que l'humanité actuelle consomme en huit mois ce que la terre produit en un an, d'où un déficit environnemental et un réchauffement des climats qui augmentent d'année en année, et que j'explique dans Solutions pour le Climat ! (voir les extraits ci-dessous)
Ainsi, l'humanité (et plus particulièrement les pays industrialisés) est en train de provoquer son autodestruction, un vrai suicide collectif dans l'inconscience la plus totale du grand public toujours sous influence.
Voici un extrait de Politeia qui dénonce un processus qui n'avait pas encore de nom et que j'ai baptisé avec le néologisme « consocapitalisme ».
(…) Le « consocapitalisme » qualifie un phénomène apparu au XXe siècle dans les sociétés occidentales, où le prolétariat a acquis des droits et un pouvoir d’achat avec les luttes sociales. Mais avec la mondialisation néolibérale, le patronat contourne les règles sociales et environnementales occidentales pour accroître ses profits, en délocalisant la production dans des pays plus pauvres.
Une société consocapitaliste repose sur une économie capitaliste et le consumérisme sauvage, qui résulte du dumping social. Autrement dit, de très importants profits générés par la surconsommation de produits à bas coût importés. De plus, l’économie consocapitaliste exploite le prolétariat et les consommateurs du Monde entier, en générant de la pollution et des déchets, qui détruisent l’Environnement et la biodiversité. Les prolétaires miséreux ne sont plus en Angleterre ou chez nous, comme au temps de Marx, mais dans les pays pauvres que nous exploitons. Le consocapitalisme met l’accent sur la collaboration des consommateurs avec le capitalisme et la destruction de l’Environnement.
La politique ne dépend pas seulement des institutions et des représentants élus, mais également des gestes que font les producteurs et les consommateurs. Ne nous lassons pas de le répéter, quand vous achetez un pain chez le boulanger, vous faites un acte politique. Si vous achetez un pain biologique, vous militez pour l’équilibre des écosystèmes, de la nature, les climats, la santé et l’humanité.
Quand vous vous rendez dans un supermarché plutôt que chez un petit commerçant, vous cautionnez les espaces concentrationnaires, un salariat surexploité, le capitalisme et les empires financiers, la perte du lien social, la destruction des petits commerces et le chômage. Idem, si, de surcroît, vous achetez des produits venant de pays lointains qui ne respectent pas les droits de l’homme, l’Environnement, la santé et les climats. Ces achats quotidiens détruisent notre économie et notre modèle social. Nombre d’aliments biologiques, qui proviennent de départements ou de pays lointains, ne sont pas des produits écologiques.
Notre pouvoir d’achat et notre comportement quotidien font qu’il n’existe aucune personne physique ou morale qui ne fait pas de politique. Même le citoyen qui refuse de se rendre aux urnes sans faire de bons gestes quotidiennement valide en creux le système actuel.
En résumé, dites-moi ce que vous faites et consommez et je vous dirai pour quelle société vous militez. À quoi bon voter ou manifester dans la rue, quand on œuvre chaque jour à la destruction de la Nature et de l’humanité en consommant tout et n’importe quoi ; car ce n’est pas seulement pour la sauvegarde des espèces menacées, la perte de la biodiversité ou l’équilibre des climats que nous devons agir aujourd’hui, mais bien la survie de l’humanité entière, c’est-à-dire de la dernière espèce humaine que nous représentons. (...)
Jean-Paul Alonso, le 21/12/2020, extrait de Introduction générale de Politeia éd. 2020, aux éditions-arte-politeia.com
VOIR IMPÉRATIVEMENT CE DOCUMENTAIRE

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