FEUILLE du PIC (Programme International du Coeur ou du Citoyen)

TRAITE de POLIQUE ALONSO - Coronavirus COVID-19, Drawdown, Démocratie, Écologie, Environnement et Climat, Crise financière, Décroissance, Inégalités Nord-Sud, Consumérisme, Productivisme, Pacifisme, Djihad, Spiritualité, Non-violence, Charte du consommateur responsable, Végétarisme, Commerce équitable, Ville en transition, Gandhi, Non-violence, Résistance civile.

20 novembre 2015

Comment arrêter « la guerre »

Comment arrêter « la guerre » : Après la crise économique déclenchée par la finance internationale en 2008, on a assisté au même scénario qui a suivi le krach d'octobre 1929 : la montée de la misère, des partis de droite, du racisme, puis la déclaration de guerre en 1939. Sept ans après 2008 le président Hollande nous annonce que nous sommes « en guerre ». Alors que les armes de Daech proviennent principalement des puissances occidentales. Le terrorisme étant international, il s'agit d'une troisième « guerre » mondiale contre des ennemis invisibles non conventionnels et insaisissables. Jusqu'alors cette guerre est avant tout une insurrection civile financée et entraînée par Daech (État de fait mais non reconnu), parce que la plupart des terroristes de janvier et novembre possède un passeport français. J'ai entendu que la jeunesse française se pressait pour intégrer les rangs des armées. Alors j'imagine, encore une fois toutes ces vies qui risquent d'être sacrifiées inutilement. Ne vous engagez pas pour faire la guerre, se serait rentrer dans le jeu des États de la finance et des fabricants d'armes. N'allez pas, vous les jeunes, encore une fois, servir de chair à canon. Votre vie mérite mieux que ça, parce qu'il existe d'autres moyens que les armes pour étouffer la guerre : la diplomatie, les embargos vers les pays qui soutiennent Daech en achetant ses matières premières (pétrole...) et qui lui vendent des armes et des munitions, le blocage informatique de ses comptes bancaires et de sa propagande, etc. Si rien de tout ça ne se fait, c'est parce que la guerre est voulue et même programmée par ceux qui en tirent profit.
L'État peut également faire une proposition d'intégration sociale plus attractive que les offres de Daech faites aux nouvelles recrues, qui commencent vers 250 à 700 dollars avec une maison et une formation militaire pour le soldat, et 1500 dollars pour un poste plus qualifié. Certaines des recrues deviennent ensuite des mercenaires qui se vendent au plus offrant. (lesechos.fr ; franceinfo.fr)

Les ventes d'armes sont en progression dans le monde. La France compte 160000 personnes qui travaillent pour l'armement dont 40000 pour honorer 6,8 milliards de commandes en 2003. Les États-Unis affichent entre 60 et 80 milliards de dollars de vente en moyenne. En 2015 Paris exportera davantage d’armes qu’il en achètera, sachant que son budget (ses achats) oscillent entre 10 et 15 milliards d’euros chaque année. Les ventes à l’exportation de la France sont en progression, elles oscillaient entre 5 à 6 milliards et atteignaient 8 milliards en 2014. (lemonde.fr 30/04/2015 ; blog.mondediplo.net 15/05/2015).
L’Arabie saoudite est le deuxième plus grand importateur d’armes au monde derrière l’Inde. Les six États du CCG (Conseil de coopération du Golfe : Arabie saoudite, Bahreïn, Qatar, Emirats arabes unis, Koweït, Oman) ont augmenté de 71% leurs achats au cours des cinq dernières années, principalement avec les armes provenant des États-Unis et de l’Europe. Les États du CCG, l’Égypte, l’Irak, Israël et la Turquie recevront des commandes importantes d’armes dans les années à venir. En Asie, les plus grands importateurs d’armes sont l’Inde (15% des achats dans le monde), la Chine (5%), le Pakistan (4%), la Corée du Sud (3%) et Singapour (3%). Les principaux vendeurs bénéficiaires de ce marché sont les États-Unis et la Russie avec une part respective de 31% et de 27% de ce marché. (humanite.fr 06/03/2015).
Les États-Unis occupe 31 % du marché de l'armement (sur un marché mondial d'environ 180 et 240 milliards de dollars, selon les chiffres précédents) vers plus de 170 pays. Parmi ses clients existent l’Égypte, Israël, Bahreïn. Les Américains ont laissé derrière eux un important stock d'armes après leur départ de l'Irak qui a été saisi par Daech. La Russie s'octroie environ 10% du marché mondial vers l'Inde, la Syrie, l'Algérie, le Myanmar, le Venezuela, le Soudan et des pays africain. La Chine (5 %) vend principalement à l’Algérie, l’Angola, le Bangladesh, l’Égypte, la Guinée, l’Indonésie, l’Irak, l’Iran, la Jordanie, le Kenya, la Libye, le Myanmar, le Pakistan, la République démocratique du Congo, le Sri Lanka, les deux Soudan et le Zimbabwe. La France avec le Royaume-Uni et l’Allemagne sont régulièrement classés dans les cinq premiers exportateurs mondiaux. Leurs clients sont Singapour, les Émirats arabes unis, la Grèce, des membres de l’OTAN, des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, ainsi que d’autres pays francophones. La France veille au respect des droits humains, elle a refusé récemment la livraison des frégates à la Russie qui avait envahi la Crimée en 2014. Mais elle a fourni des armes à des pays douteux comme la Libye, l'Égypte, Israël et le Tchad, ainsi qu'à la Syrie. Les Principaux clients du Royaume-Uni sont les États-Unis, l'Inde, l’Arabie saoudite (premier importateur au monde), l’Afrique du Sud, des membres de l’OTAN et d’autres pays du Moyen-Orient et l’Afrique. Ce pays est généralement soucieux des droits humains, mais il a fourni au Sri Lanka, à la Libye, à Bahreïn et au Yémen. (m.amnesty.fr). L'éradication des armes ne peut se faire qu'à condition de refuser de les fabriquer et de les utiliser, c'est aux peuples de le faire, car ce sont les peuples eux-mêmes qui en sont les principales victimes.

Les hommes politiques d'État, à quelques rares exceptions près, sont des hommes de pouvoir qui ont un profil psychologique teinté de schizophrénie paranoïde, qui les porte naturellement à vouloir occuper des postes importants, dans une structure républicaine autoritaire, qui demeure la réplique déguisée des institutions monarchiques. C'est le profil de beaucoup de personnes qui gravitent dans les partis politiques, la prise du pouvoir les domine plus que de régler objectivement les problèmes de la société dont ils ignorent souvent tout. Même en le voulant, ils en seraient le plus souvent incapables moralement et intellectuellement, d’où la déliquescence croissante de notre société. Ainsi, les régimes d'exception sont naturellement faits pour leur plaire, parce qu'ils renforcent leur autorité. La guerre résulte d'ailleurs d'une incapacité à gouverner : échec de l’enseignement, chômage, appauvrissement de l'État et des gens, échec de la diplomatie, etc. Il est prouvé historiquement que l'État de guerre redore le blason des chefs d'État – jadis les rois – auprès des populations qui sont généralement instrumentalisées par la communication de masse. La stratégie consiste à faire peur, à pousser au racisme, au nationalisme, à éveiller le besoin de protection et de se battre. Le principal de nos problèmes, à nous le peuple, est que nos institutions sont un simulacre de démocratie, servi par des incapables qui ont fait allégeance à la finance internationale. C’est donc à nous de reprendre en main l’appareil d’État pour supprimer la centralisation excessive du pouvoir en créant une fédération de petits États français à l’identique des vingt six cantons suisses ou des seize länder allemands (mon projet politique en cours d'élaboration en prévoit un par département). La démocratie directe dans les communes que je propose dans ce blog, serait un bon début pour préparer la population à cette réforme. Le corollaire à la paix sont les techniques de résistance non-violente que je développe à http://livres-jean-paul-alonso.blogspot.fr.


Il faut des psychologues et des psychiatres : Dans la situation catastrophique dans laquelle nous ont plongé nos gouvernants, et dans l'attente d'un changement radical de société, qui respecte mieux toutes les tranches de la population, chaque Français doit garder la tête froide en ne cédant pas à la peur. Que chacun éveille sa compassion et donne son amour pour cette jeunesse perdue, la nôtre. Il faut rester vigilant en observant autour de soi et aller parler pacifiquement (méthode de non-violence interpersonnelle) aux personnes que l'on sent en grande souffrance, et leur demander si elle ont besoin d'aide ; signaler en dernier ressort les comportements dangereux. Le terrorisme ne peut pas être combattue par des forces armées régulières, en l'état des choses, il faut mettre en œuvre une stratégie de masse qui implique toute la population. Les États européens doivent se concerter pour adopter une défense commune : éradication de toutes les armes, munitions et explosifs dans l'espace Schengen, contrôles renforcés aux frontières de l'Europe, diffusion de clips de désintoxication idéologique, avec des mesures avantageuses offertes à ceux qui accepteront de déposer les armes, leur fragilité les fait facilement changer d'avis. Jamais de violence et de brutalité militaire ou policière. Ces jeunes en déshérence sont très fragiles psychologiquement et faciles à convaincre dès lors qu'on leur offrira un avenir sérieux, qu'on leur parlera de manière censée avec gentillesse. Ils ne connaissent rien à la religion musulmane, ils sont des nôtres, pas des ennemis. La grande erreur que font nos gouvernants, c'est de répondre à la violence par la violence, à faire de l'audimat sur des actes barbares en diffusant les portraits des terroristes. Tout ce que recherchent au fond ces personnes fragilisées, c'est bien de sortir de l'anonymat coûte que coûte. Nous n'avons pas besoin de militaires et de policiers, mais de psychologues et de psychiatres, en commençants par soigner nos gouvernants, qui représentent à l'heure où j'écris ces lignes, la plus grande menace pour les populations européennes.